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Forum Montignac

Psychologue Montignac

L'influence de notre enfance sur notre vie actuelle

Les messages postés sur ce forum représentent l’opinion individuelle de Membres qui suivent la Méthode Montignac. Ils ne sont aucunement représentatifs de l’opinion de Sybille Montignac, ni des pratiques commerciales de la Méthode Montignac ou de la société ANXA.
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par Sylviane (PESSAC, 33) Posté le 11-08-2009 à 07:29

Cette influence est considérable !

Admettons que notre personnalité soit une maison. Toute maison, pour conserver sa solidité à travers les âges, a besoin de fondations solides. Ces fondations correspondent à toute la période de l'enfance. Si cette période est marquée par des évènements traumatisants, cela va se répercuter sur les fondations qui ne vont pas être aussi solides qu'elles auraient dû l’être. Ainsi, en construisant les murs (l'adolescence puis la vie adulte), il peut se présenter à l'occasion de secousses (nouveaux évènements traumatisants) des fissures visibles ! Et cela peut s'inscrire sur nos comportements ou sur notre corps.

Afin de consolider ces fissures, il faut "réparer" les fondations. C'est le travail thérapeutique !

Nos choix alimentaires sont aussi liés à notre passé dans les mêmes conditions : si un aliment a été consommé la première fois dans un climat convivial, chaleureux et aimant, il conservera pour toujours la même connotation. L'inverse est également vrai.

Si nous sommes attirés par les aliments sucrés à la moindre contrariété, c'est aussi parce que, en général, dans notre enfance, chaque fois qu'on avait un petit bobo, on nous faisait un gâteau pour nous consoler. Ou si nous avions été sages, nous avions droit à une sucrerie...

Sylviane LIBERGE
www.consultations-psychologue.com
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Toutes les réponses à ce message :

Sylviane (PESSAC, 33) répond Posté le 19-08-2009 à 13:47
QUILLOU : je pars en vacances demain pour une semaine. Mais t'inquiète pas, je serais là quand tu seras à nouveau dispo et que tu auras besoin de moi. Et on va s'occuper de tes filtres ;)
J'espère que l'hospitalisation n'est pas grave... Courage !

Annick répond Posté le 19-08-2009 à 13:41
Merci tous, mais aujourdhui je m'en veux de vous avoir raconté tout cela. Car pendant que je m'épanchais ma mère se mourait, partait et résistait. Elle est toujours là, mais j'ai du appeler les pompiers pour ouvrir son appartement car elle avait laissé les clés à l' intérieur, gisante sur son lit, à demi consciente Elle est à l' hôpital, et je vais y aller. Elle n'est pas bien et je sais que si je la perds, je vais mourir un peu, ma jeunesse va mourir. Si mon mari n'était pas auprès de moi en ce moment, je crois que je hurlerais de douleur !!!

mathéa (30) répond Posté le 19-08-2009 à 12:05
Ce cycle n'a pas à être répétitif car nous utilisons notre vision lucide et critique sur nos parents pour avancer sur des pistes qu'ils n'ont pas connues !Et Annick, si proche de nous , j'ai reconnu chez toi une mère dès tes premières réponses à mes questions .
Faire le deuil du sucre nous entraine loin, il faut aussi renoncer à cette icone de maman douce(âtre)que nous nous refusons d'ailleurs à être car nous sentons que ce n'est pas notre naturel .
Il faut avoir de la compassion pour l'enfant préféré : il porte le poids de l'idéal fixé sur lui et souffre aussi de n'être pas aimé pour lui même .Laurent, quelle sagesse, tu es un sourcier de bonheur !

Elido ( , 31) répond Posté le 19-08-2009 à 09:08
Entendre ses parents se disputer férocement à longueur de journées, souhaiter qu'ils se séparent, et s'entendre dire qu'ils sont restés ensemble "à cause de toi", c'est aussi pas mal perturbant pour la survie de son propre couple...Pauvres parents qui, surtout à une époque, n'étaient pas conscients des dégâts qu'ils pouvaient créer. En vieillissant nous mêmes, nous gagnons en lucidité, mais aussi en indulgence envers eux, du moins lorsque nous avons surmonté tant bien que mal ces désordres. Et puis, que faisons-nous vis à vis de nos propres enfants ? Nous les adorons certes, mais est-ce que nous leur laissons assez d'espace pour s'épanouir PAR ET POUR eux mêmes ???
La vie est un cycle perpétuel avec les mêmes joies, les mêmes peines. L'apparence change mais pour nous sortir du marasme, pour nous forger, nous sommes toujours seuls en réalité.
Heureusement, les échanges, l'amitié, toutes ces valeurs que nous décidons (la famille nous est imposée) nous permettent de relever la tête et de survivre.

Pour celles et ceux qui aiment lire, je vous recommande "la voyageuse de nuit" de Françoise Chandernagor (existe en collection Folio dans les grandes surfaces). Comment un écrivain de qualité expose les relations entre une mère mourante et ses 4 filles...C'est fou ce qu'on peut trouver de ressenti...

laurent (lyon, 69) répond Posté le 19-08-2009 à 00:39
C'est très bien d'en vouloir à ses parents et de ne pas être d'accord. Je suis pour la colère et le désaccord (pas forcément pour le conflit qui est souvent une façon de hurler "entend moi").
Et non, on ne peux pas les changer (plus après 15 18 ans du moins :-)
On est même pas obligé de les aimer (oui, je sais, c'est surprenant), mais de les reconnaître au moins pour ce qu'il sont.
Injustes, envahissant, absents, gavants (n'est ce pas ?) ou pas assez aimants (vive la bouffe pour se remplir d'amour).

De toutes façons ce sont nos parents.
On va essayer de garder le bon, et de faire avec le mauvais.
Dans la mesure du possible bien sûr car des fois ça ne l'est pas.

Mais je crois que si on arrive à les recconnaître tels qu'ils sont on arrive à se résoudre à faire avec (ou sans).

Après il faut prendre soin tout seul de son petit enfant intérieur...
Moi je me lis des histoires tous les soirs pour m'endormir (de la science fiction).

mam (60) répond Posté le 18-08-2009 à 23:23
Frédérique et Annick, comme je vous entends bien, j'aimerai pouvoir vous dire un peu ce que j'ai vécu moi même, mais là je suis beaucoup trop angoisée de vous lire, merci d'avoir le courage de vous exprimer, ce soir , je ne peux pas , j'ai trop mal, le passé m'explose à la figure, moi qui croyait l'avoir dépassé.....depuis longtemps, en fait il est toujours là bien présent.
Je vous remercie de m'aider à ne plus me sentir seule devant tant de souffrance.
Je vous souhaite une douce nuit et à bientôt j'espère.
Pardon

fredérique (Bergerac, 24) répond Posté le 18-08-2009 à 22:57
Merci Annick de te livrer, on se sent moins seule. Un jour, ma psychothérapeute m'a dit de ne plus attendre l'impossible de ma mère, car cela me faisait trop souffrir. J'essaie, à chaque fois que je la vois, mais c'est instinctif, on espère toujours un regard aimant, une parole encourageante....
Plus je vieillis et plus je me dis que je ne peut pas la changer, et maintenant j'essaie plutôt de la comprendre (son enfance n'a pas été terrible avec sa propre mère), et surtout de vivre pour moi, et pour la famille que j'ai construite.
Courage à toi.

Merci à QUILLOU pour ses voeux de bonne nuit. A toi aussi, je te souhaite de rêver à tous ces plaisirs dont on va pouvoir profiter grâce à notre courage de vouloir se sentir bien!!

Et merci à ce forum, qui nous permet au quotidien de s'exprimer, de lire des histoires de vie, d'être entendue.
C'est parfois déroutant de se livrer à des "inconnus", en tout cas physiquement, mais c'est très rassurant de se sentir entourée.

quillou répond Posté le 18-08-2009 à 22:00
pour chacun et chacun, une pensée du soir
jevous souhaite un bon sommeil

Annick répond Posté le 18-08-2009 à 21:08
Ce soir je ne suis pas bien, ma mère ne va pas bien, cette mère que j'aime malgré sa préférence pour mon frère, cette mère fière, mais qui est âgée aujourd'hui. A chaque fois que je la vois (c'est presque tous les jours), et au téléphone tous les jours, je ne vais pas bien. Elle n'a jamais su "écouter", et je m'en veux de lui en vouloir, de rêver d'une mère douce, aimante et disant des mots d' amour à sa fille, chose qu'elle n'a jamais faite. Elle m'a aimée BB j'en suis sûre, mais après, son fils, c'était son dieu (chose qu'elle m'a dit il n'y a pas longtemps). Je m'en veux de rêver d'une autre mère. Quand j'étais jeune fille, elle sortait avec moi pour faire les magasins, je l'aimais pourtant, ses souvenirs là sont impérissables. Elle est âgée maintenant et je m'occupe beaucoup d'elle, mon frère vient la voir une fois par semaine après une rupture de "18 ans", à cause de sa femme d'après ma mère.Excusez-moi de m'épancher si longuement, c'est vrai, ça soulage. Bonne soirée.

mathéa (30) répond Posté le 18-08-2009 à 20:13
A Quillou : Tu peux demander à suivre ton régîme en étant hospitalisée ? Ce serait dommage d'interrompre .
Laurent merci pour la qualité de la réflexion et de ta philosophie ; je te souhaite de pouvoir partager avec ceux que tu aimes ce bon goût de vie .
Au sujet des clowns, ils ont l'avantage de faire rire : moi je ne déride personne quand le fou-rire me tombe dessus pendant des obsèques , alors que j'aimerai plutôt fondre en larmes ! décidément, c'est dur de fondre! je m'accroche à ma graisse . Mais il me semble que le problème d'hyperinsulinémie expliquerait que je me sente comme dépendante, droguée par le besoin de sucre, alors que dans mon enfance on nous donnait en consolation des croutons frottés d'ail et ce n'est pas vers l'ail que je me tourne en cas de fringale .