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par blesoise (41) | Posté le 24-07-2010 à 05:15 |
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Bonjour Sylviane, Je reviens vers vous car je me pose beaucoup de questions : j'ai totalement arrêté le régime, je n'arrive à en tenir aucun. Je suis toujours en recherche de la solution magique qui pourrait me faire maigrir ! J'ai parlé à mon médecin d'un by pass, elle m'a dit pourquoi pas, mais au final elle me dit : je pense que vous n'êtes pas prête à perdre ce poids qui vous protège. Elle a sans doute raison ! sinon j'arriverai à tenir. Je réfléchis beaucoup et je me pose une question : j'ai remarqué que "j'oubliais mon corps et ce à quoi il ressemble", en effet tant que je ne suis pas face à un miroir ou à qqu'un qui me renvoit mon image, je l'oublie. Par exemple quand je vais à l'aquagym, je suis face à de jeunes femmes minces et jolies, eh bien je m'identifie comme si mon corps était comme le leur. Je ne sais pas si je suis claire dans mon explication, mais qu'en pensez vous ? En fait je sais qui je suis dans ma tete, mais je fais totalement abstraction de ce corps difforme que je rêve éveillée. A vous lire, Karine |
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blesoise (41) répond | Posté le 27-07-2010 à 07:26 | ||
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Merci pour ta réponse,
En fait je suis tellement négative face à moi meme que j'en arrive à penser que si je suis mariée et mère de famille et qu'on m'aime au sein de cette famille c'est pour mon côté "pratique" : je suis dévouée, aimante et serviable ! je sais que ca n'est pas vrai, mais je n'arrive pas à penser autrement ! Je me dévalorise tout le temps ! Je pense la même chose au niveau de mon travail : je suis pratique, fiable, on me considère comme un meuble ! J'espère en effet que Sylviane pourra m'aider, car là je me suis mise à nue J'essaie le miroir dans la chambre ! ca rejoint un conseil que m'avais donné Sylviane ! A bientot - Karine |
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blesoise (41) répond | Posté le 27-07-2010 à 07:26 | ||
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Merci pour ta réponse,
En fait je suis tellement négative face à moi meme que j'en arrive à penser que si je suis mariée et mère de famille et qu'on m'aime au sein de cette famille c'est pour mon côté "pratique" : je suis dévouée, aimante et serviable ! je sais que ca n'est pas vrai, mais je n'arrive pas à penser autrement ! Je me dévalorise tout le temps ! Je pense la même chose au niveau de mon travail : je suis pratique, fiable, on me considère comme un meuble ! J'espère en effet que Sylviane pourra m'aider, car là je me suis mise à nue J'essaie le miroir dans la chambre ! ca rejoint un conseil que m'avais donné Sylviane ! A bientot - Karine |
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gracyline (fourques, 30) répond | Posté le 26-07-2010 à 08:48 | ||
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ientôt :)
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gracyline (fourques, 30) répond | Posté le 26-07-2010 à 08:47 | ||
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Blesoise,
Tu ne m'ennuie pas avec tes soucis. Si c'était le cas, il me suffirait de ne plus venir sur ce forum. Je suis désolée, pour ce que tu as subi pendant ton enfance. Je ne suis pas qualifiée pour t'aider sur ce point de vue. Certainement que Sylviane pour t'aider ou t'aiguiller. Par contre ce que je sais, c'est que tu n'y es pour rien et que tu ne dois pas te punir en t'empêchant d'être heureuse. Tu as le droit au bonheur et au bien être moral et physique. Tuas le droit d'être "jolie" aussi et c'est bien que tu soies arrivée à faire la différence entre ton vécu et celui de ta fille qui heureusement n'est pas le même. Chacune de vous à sa propre histoire. Par contre, même si ça te fait mal de t'occuper de toi parce que tu es ainsi obligée de faire face à la réalité, je pense que c'est une étape nécessaire vers la "guérison". Affronter la réalité, c'est déjà se donner le droit de guérir. Pour en revenir à moi, je me suis forcée au départ à mettre une grande glace dans ma chambre pour être obligée de me voir. Au début, évidemment, on ne voit que les défauts, mais petit à petit on s'apprivoise. On arrive même à trouver des choses qui nous plaisent et le déclic arrive. Tu me dis que tu es mariée et que tu arrives malgré tout à avoir une vie de famille équilibrée. J'en suis heureuse pour toi. Essaye de voir, ce qui a plu à ton mari, ce que tu apportes de bon à tes enfants. Vois les aspects positifs que tu as, tu en as certainement beaucoup. Bon courage et à b |
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blesoise (41) répond | Posté le 26-07-2010 à 08:12 | ||
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Je suis maintenant mariée depuis fort fort longtemps avec un mari qui ne me reproche en rien mes kilos, mais qui en a plus qu'assez de m'entendre me dénigrer à longueur de temps.
J'ai deux enfants, pour qui j'ai peur : pourvu qu'ils ne deviennent pas gros eux aussi Ce sont deux ados normaux : ma fille est un tout petit peu ronde, mais je ne reproduis pas : pas de régime, juste des essais d'alimentation équilibrée (à 15 ans pas facile de leur faire manger des légumes). Mon fils est normal ! mais la peur ne me quitte pas, je sais que pour eux aussi tout peut basculer ! Gracyline tu as raison : à force de s'occuper des autres, on s'oublie, mais pour moi c'est une facilité : je m'occupe des autres, donc pas le temps de m'occuper de moi ! de toute façon je n'ai aucune envie de le faire ! ca m'oblige à me voir et à constater une nouvelle fois les dégats ! Mon poids, mon corps, font que je me pose plein d'interdits, plein de questions (j'y pense même la nuit), mais rien n'arrive à faire ce déclic qui permettrait que je perde enfin et que je ressemble enfin à celle que je suis dans ma tête ! |
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blesoise (41) répond | Posté le 26-07-2010 à 08:11 | ||
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Je suis maintenant mariée depuis fort fort longtemps avec un mari qui ne me reproche en rien mes kilos, mais qui en a plus qu'assez de m'entendre me dénigrer à longueur de temps.
J'ai deux enfants, pour qui j'ai peur : pourvu qu'ils ne deviennent pas gros eux aussi Ce sont deux ados normaux : ma fille est un tout petit peu ronde, mais je ne reproduis pas : pas de régime, juste des essais d'alimentation équilibrée (à 15 ans pas facile de leur faire manger des légumes). Mon fils est normal ! mais la peur ne me quitte pas, je sais que pour eux aussi tout peut basculer ! Gracyline tu as raison : à force de s'occuper des autres, on s'oublie, mais pour moi c'est une facilité : je m'occupe des autres, donc pas le temps de m'occuper de moi ! de toute façon je n'ai aucune envie de le faire ! ca m'oblige à me voir et à constater une nouvelle fois les dégats ! Mon poids, mon corps, font que je me pose plein d'interdits, plein de questions (j'y pense même la nuit), mais rien n'arrive à faire ce déclic qui permettrait que je perde enfin et que je ressemble enfin à celle que je suis dans ma tête ! |
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blesoise (41) répond | Posté le 26-07-2010 à 08:07 | ||
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Merci pour ta réponse.
En fait j'ai toujours été grosse dans ma tête : ma mère était grosse, elle avait très peur que je devienne comme elle, elle m'a donc fait suivre ses régimes même quand j'étais enfant et alors que je n'en avais pas besoin. A force d'être grosse dans ma tête, je le suis devenue dans mon corps. Autre élément déclencheur (à mon avis): j'ai subis des attouchements pendant toute ma petite enfance, ma mère en était consciente mais ne voulait pas (je pense, car rien n'a jamais été dit clairement) mettre son couple en péril, elle a donc adopté son système pour me protéger : tout faire pour que je ne sois pas trop féminine et pas trop désirable : donc interdiction pour moi de mettre des vêtements ou des accessoires "voyants", etc... Mon père est mort quand j'étais ado, j'ai donc été "libérée" de ses gestes inadaptés, mais je l'ai quand même beaucoup pleuré : c'était mon père je l'aimais et je ne lui en voulais même pas de son comportement ! bizarre en fait ! J'ai vécu sa maladie de très près : ma mère me confiait tout, et quand lui maigrissait par son cancer, je grossissais ! J'ai ensuite eu une fin d'adolescence un peu triste, et j'ai pris du poids petit à petit (par paliers en fait). J'ai fait des régimes et des régimes, j'ai commencé à ce moment là le yoyo que je connais depuis des années maintenant (j'ai 40 ans). Je n'ai donc jamais été contente de mon corps, jamais je ne l'ai bien "habité". Je vous ennuie à vous raconter ma petite vie, mais voila vo |
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gracyline (fourques, 30) répond | Posté le 24-07-2010 à 17:07 | ||
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Je sais que ça prendra du temps, mais je prendrai le temps qu'il faut.
Tout en sachant qu'il faut être indulgente avec nous mêmes. Parfois, il m'arrive de "tomber" et bien je me relève et je me dis que le lendemain est un jour nouveau. L'essentiel c'est de garder le cap, à terme, j'y arriverai. Blesoise, ce corps que tu dis difforme, c'est le tien et je suis sûre que si tu prends le temps de te regarder droit dans les yeux, devant une glace, tu verras quelqu'un de bien. Peut-être un peu cachée " par une barrière de graisse", mais quelqu'un de bien qui ne demande qu'à éclore et devenir un joli papillon. Laisse-toi le temps de t'apprivoiser à nouveau, comme une deuxième naissance que tu auras choisie. Et apprécie chaque petit progrès, (comme un bracelet qui te va légèrement plus large) au début il se peut qu'il n'y ai que toi qui le voit, mais ce n'est pas grave. fixe toi des petits objectifs au départ et félicite toi, tu peux tenir un journal par exemple. Je suis sûre qu'un jour ou l'autre tu auras le déclic. C'est ce que je te souhaite et ton corps petit à petit, jour après jour, sera de plus en plus en harmonie avec "intérieur". Bon courage.... nous sommes plusieurs dans le même bâteau. |
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gracyline (fourques, 30) répond | Posté le 24-07-2010 à 16:56 | ||
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Bonjour Blessoise,
Désolée, je ne suis pas Sylviane,ni psychologue mais je me pose une question. Est-ce que tu as grossi brutalement ou par étapes?? cela expliquerait peut-être ce décalage qu'il semble y avoir entre celle que tu es à l'intérieur et celle que tu oublies à l'extérieur. Pour mon cas, j'ai grossi beaucoup et rapidement et pendant longtemps, j'évitais les glaces, et dans ma tête j'étais toujours mince. Mais quand je voulais m'acheter de nouveaux vêtements, la réalité me rattrapait. Je pense que déjà si tu es consciente de ce qui t'arrives, c'est que tu es déjà en "voie de guérison" c'est une première étape, la prise de conscience, douloureuse, mais nécessaire. C'est quand je me suis reconnue et acceptée telle que j'étais, que je me suis sentie prête à maigrir. Pour "m'obliger" à me voir telle que j'étais, j'ai déjà mis une grande glace dans ma chambre, comme ça, impossible pour moi de faire l'impasse. Tous les matins, je me voyais. Et au bout de quelques mois, je me suis vue telle que j'étais, avec mes kilos. Au début ça ne fait pas plaisir, mais c'est la réalité. La deuxième étape, a été un peu plus longue, j'ai dû m'accepter et prendre le temps de me chouchouter. (coiffeur, marcher avec une amie, aller prendre un café avec elle, s'acheter un magazine qui nous fait plaisir ....) car en fait, à force de s'occuper de sa petite famille, on peut s'oublier tout simplement. troisième étape : le désir profond de mener à bien un régime est venu. |
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