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par zaza (14) | Posté le 17-05-2010 à 02:11 |
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Je me suis promenée pour vous, et pour chasser ma tristesse de ce jour j'ai noté tous les petits moments de bonheur volés au ciel gris et maussade, j'ai vu deux cygnes noirs au bec rouge deux bêtes magnifiques et gracieuses qui ont nagé vers moi et qui gémissaient comme de jeunes chiots, je n'avais jamais vu de cygnes noirs, BARBARA si! En reprenant ma marche je me suis arrêtée comme chaque fois devant le n° 3 , c'est une maison comme en imaginent les enfants nostalgiques, secrète et abandonnée, avec un perron de trois marches et de la glycine qui pendouille jusque par terre , des herbes comme du foin devant, une petite maison de maître comme on dit , trois grandes fenêtres au premier et deux au rez de chaussée qui flanquent la porte d'entrée. La grille est rouillée et fermée au cadenas, c'est toujours le même rêve de rester plus que de raison devant elle , une sorte de pause béate, un sursis. Et j'ai repris ma déambulation ,j'ai touché trois fois de la main en me dressant sur les pieds du lilas mauve et odorant débordant des vieux murs et je me suis dit que le nombre 3 me porterait chance pour le verdict demain concernant mon mari, enfin je suis rentrée et ce fut ce tout dernier petit bonheur en fin de cette promenade mi- figue mi-raisin , comme elle, à la fois dense et diffuse , le thé brun qui infuse dans le BUG importé par ma fille de son séjour made ENGLAND, il y a bien longtemps, thé odorant et qui va vous réchauffer, à la fois l'âme le coeur et le corps." Voil |
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zaza (14) répond | Posté le 10-02-2011 à 11:54 | ||
et pour que ma vie ait du goût je choisis ma saison celle qui me va au moment où elle me va |
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zaza (14) répond | Posté le 10-02-2011 à 11:50 | ||
come le dit une de nos amies, je suis là où je suis et dans la saison de mon coeur , je n'aime que les entraves de satin |
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zaza (14) répond | Posté le 10-02-2011 à 00:37 | ||
quand certaines de nous ont du génie ce qui arrive souvent ou sont touchées par la grâce, c'est la même chose ... le plaisir de reposter cette photo d'espérance et de lumière , une éclaircie dans la trouée des arbres , un appel, une message de clarté , un ANGE qui passe... symbole du don de soi ... merci à celle qui nous l'a mise sur un autre chemin plus malicieux et qui lui ressemble |
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sylnath (75) répond | Posté le 09-02-2011 à 17:24 | ||
Aujourd'hui comme une odeur de printemps qui me ramène a l'automne, serait ce une manière de ne pas être dans ce temps là, comme un désir d'avant ou d'après,une urgence avec l'instant, une impossibilité d'être au présent... |
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zaza (14) répond | Posté le 09-02-2011 à 12:07 | ||
je cite où je me reconnais "L’amour d’une mère N’étant pas que caresses Mieux vaut ne pas se faire Prendre en défaut !" quand une émotion est partagée .. merci |
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marycar (87) répond | Posté le 09-02-2011 à 08:36 | ||
Pas de piécette Pour un beau cadeau. Prendre son vélo Et en cachette Manquer la messe. Cueillir des fleurs des champs Le cœur en liesse Pour fêter sa maman. Repartir le cœur gros L’amour d’une mère N’étant pas que caresses Mieux vaut ne pas se faire Prendre en défaut ! Le curé contre le bouquet La partie n’a pas été gagnée Bonne fête maman Tout ceci est du passé Qui joue les revenants |
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zaza (14) répond | Posté le 08-02-2011 à 23:51 | ||
"it's wonderful it's wonderful ... et sa voie éraillée... et sa pasion de vivre ... PABLO NERUDA et comme il nous chante bien les chemins pour mener le chemin de la vie ! on ne pouvait mieux choisir cette leçon du savoir vivre à plein temps dans ces moments de doute et de peine pour certaines d'entre nous |
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Annick (08) répond | Posté le 08-02-2011 à 20:17 | ||
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PABLO NERUDA
Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, Celui qui ne lit pas, Celui qui n’ écoute pas de musique, Celui qui ne sait trouver grâce à ses yeux. Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre, Celui qui ne se laisse jamais aider, Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’ habitude, Refaisant tous les jours les mêmes chemins, Celui qui ne change jamais de repère, Celui qui ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements Ou qui ne parle jamais à un inconnu Il meurt lentement celui qui évite la passion Et son tourbillon d’ émotions, Celles qui redonnent la lumière dans les yeux Et réparent les cœurs blessés Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap Lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour, Celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves, Celui qui n’a pas une seule fois dans sa vie fui les conseils sensés Vis vraiment Risque-toi aujourd’hui Agis tout de suite ne te laisse pas mourir lentement Ne te prive pas d’ être heureux ! Traduit d’un texte de Pablo NERUDA Prix Nobel de littérature 1971. |
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sylnath (75) répond | Posté le 08-02-2011 à 19:09 | ||
Miam... ce temps à moi, cette pause, ces immenses instants : plaisir de me faire plaisir, je déguste , je savoure, tranquillement. |
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zaza (14) répond | Posté le 08-02-2011 à 11:51 | ||
en toute saison ... la fenêtre rousse devant laquelle je reste béate ... et fidèle... une pause émerveillée de tant de poésie et de tant de doux secret |
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