Les messages postés sur ce forum représentent l’opinion individuelle de Membres qui suivent la Méthode Montignac. Ils ne sont aucunement représentatifs de l’opinion de Sybille Montignac, ni des pratiques commerciales de la Méthode Montignac ou de la société ANXA.
Si vous avez souscrit à un abonnement et que vous avez une question concernant celui-ci, contactez-nous au 04 11 88 01 12.
![]() |
par zaza (14) | Posté le 17-05-2010 à 02:11 |
Je me suis promenée pour vous, et pour chasser ma tristesse de ce jour j'ai noté tous les petits moments de bonheur volés au ciel gris et maussade, j'ai vu deux cygnes noirs au bec rouge deux bêtes magnifiques et gracieuses qui ont nagé vers moi et qui gémissaient comme de jeunes chiots, je n'avais jamais vu de cygnes noirs, BARBARA si! En reprenant ma marche je me suis arrêtée comme chaque fois devant le n° 3 , c'est une maison comme en imaginent les enfants nostalgiques, secrète et abandonnée, avec un perron de trois marches et de la glycine qui pendouille jusque par terre , des herbes comme du foin devant, une petite maison de maître comme on dit , trois grandes fenêtres au premier et deux au rez de chaussée qui flanquent la porte d'entrée. La grille est rouillée et fermée au cadenas, c'est toujours le même rêve de rester plus que de raison devant elle , une sorte de pause béate, un sursis. Et j'ai repris ma déambulation ,j'ai touché trois fois de la main en me dressant sur les pieds du lilas mauve et odorant débordant des vieux murs et je me suis dit que le nombre 3 me porterait chance pour le verdict demain concernant mon mari, enfin je suis rentrée et ce fut ce tout dernier petit bonheur en fin de cette promenade mi- figue mi-raisin , comme elle, à la fois dense et diffuse , le thé brun qui infuse dans le BUG importé par ma fille de son séjour made ENGLAND, il y a bien longtemps, thé odorant et qui va vous réchauffer, à la fois l'âme le coeur et le corps." Voil |
![]() |
coco (80) répond | Posté le 11-06-2010 à 10:16 | ||
cet attelage me rappelle mon enfance ou l'on allait charrier des bottes de paille on rigolait ,on rigolait on était jeune insouciant et plus tard la vie à apportée pas mal de soucis si bien que celà fait du bien d'y repenser et merci pour cette poésie dont j'aime m'y plonger encore et encore.Le petit pont de bois ou l'on avait peine à s'aventurer, pas large ou l'on s'amusait à patauger un peu dans l'eau on y passait et repassait souvent nostalgie du passé
la barque prés de la rive toujours là ou l'on essayait de monter sans se soucier du danger avec cette roue du moulin que l'on regardait tourner pendant des heures merci à vous poètes "mon petit chemin" l |
||||
![]() |
zaza (14) répond | Posté le 11-06-2010 à 02:36 | ||
le site donc de Sylvain Baptisto photographe d'art, un lien vers un talent assez rare, une autre ballade , bien à vous toutes
|
||||
![]() |
zaza (14) répond | Posté le 11-06-2010 à 02:29 | ||
VERTITUDE
Il a les yeux comme çà, verts des prairies de ton enfance, Alors tu t'élances pour courir avec lui avec tes chaussettes blanches Alors il te dit: " attention, ce ne sont que vertitudes , lentilles d'eau sur sombres profondeurs." Et sa voix te sourit Il a des yeux comme çà de fièvre et d'iceberg, les yeux de toute joie et de de toute douleur, Alors tu t' élances pour le prendre dans tes bras et lui donner ton ruban Alors il te dit:" Attention ce sont lames de rasoir pour couper en deux le chat de la voisine, les étoiles, la sirène" Et sa voix te sourit. Il a de yeux comme çà des lagunes et des rivages étrangers,, Alors tu veux partir avec lui, avec ta pagaie, et tu ris. Alors il te dit:" Attention, ce sont cruautés et terres infestées de tortures et de choléras " et tu vois les crocodiles. Et sa voix te sourit. Alors tu veux partir mais il retient ton bras et ferme les yeux. Sa voix te dit :" Attention, je prie pour que tu m'aimes et je prie pourque tu ne m'aimes pas " Alors tu t'assieds sur la marche et tu entends que sous le pont coule un fleuve de larmes vertes.. Et sa voix te sourit |
||||
![]() |
zaza (14) répond | Posté le 11-06-2010 à 02:14 | ||
Un pont si décalé et avec le seul luxe d'exister et sous lequel ne coule plus d'eau, des ballades vertes en carriole, ou vers les autres ou vers soi, sous des portes et des arches de verdure, ou sur des pentes plus arides , avec un souffle retenu ou tout donné, partout de la poésie et de la générosité par vous , donc !! voici je pense le moment donc!! pour vous toutes, en retour, cette petite ballade que j'ai osé ecrire en 2004 pour illustrer le site d'un ami photographe! qu'elle vous plaise, elle se chante doucement, à la Léonard Cohen, à la Suzanne si on ose!
|
||||
![]() |
zaza (14) répond | Posté le 11-06-2010 à 02:03 | ||
vertitude
|
||||
![]() |
Padmee (78) répond | Posté le 10-06-2010 à 21:43 | ||
![]() j'ai croisé un attelage sur le petit chemin de campagne attelage du passé nostalgie d'un temps plus ancien beauté de l'instant |
||||
![]() |
nanou33 (BORDEAUX, 33) répond | Posté le 10-06-2010 à 19:54 | ||
1 - Le pont, qu’il soit de bois, de fer, de pierres ou de béton,
Qu’il soit petit ou grand, qu’il traverse un gave ou s’élance vers le ciel, Ce n’est qu’un pont. Il peut se faire charmant ou bien mesquin. Voilà je l’affronte une fois de plus et mes doutes, mes craintes ressurgissent, irraisonnées, surréalistes. Peur, peur de sombrer, Que sous mes pas il cède et que je sois happée, engloutie vers les abimes, sans fond, sans fin. Je me débats intérieurement, frappe ce mur invisible que j’ai bâti. Je cris, je pleure, je suis souffrance. Cela fait écho à cette terreur jamais apprivoisée qui réapparait, A l’intérieur comme à l’extérieur et me paralyse, Mon esprit s’affole. Je m’enfonce inexorablement dans un sol sombre qui se referme sur moi. Je cède enfin devant l’inéluctable destin. Je suis là, immobile, Je n’y vois pas, n’entends pas, ne cris plus, ne respire plus, Je n’existe plus. C’est l’attente. Et pourtant je suis là encore. |
||||
![]() |
nanou33 (BORDEAUX, 33) répond | Posté le 10-06-2010 à 19:53 | ||
2 ----Je m’interroge, j’essais de comprendre le sens de tout cela.
Je sens soudain des pulsations qui ne m’appartiennent pas. Cela cogne, des chutes d’eau, des craquements, un vrai raffut. Tout mon être vibre au même rythme. Je lâche prise, je comprends enfin, je m’accepte ; Je sais ce qu’il me faut faire, vers où je dois aller Une énergie nouvelle m’envahie Espoir naissant, Joie, m’animent enfin. Je veux, oui c’est cela, creuser avec mes mains, mes ongles, mes trippes, Descendre au cœur de Gaia qui m’a parlé au cœur, suivre le chemin, C’est la Vie qui ressurgie des entrailles de cette Terre qui nous nourrit, nous porte. A force de creuser c’est le Ciel qui apparait à mon âme. Je renais encore et encore, Etincelle de vie éternelle. Elle m’a pardonné parce que j’ai pardonné, Je goutte à présent chaque seconde qui m’est offerte Je lui rends un peu de son amour qui est immensité. |
||||
![]() |
nanou33 (BORDEAUX, 33) répond | Posté le 10-06-2010 à 18:00 | ||
![]() Un petit chemin et un pont de bois Vers ou va t il ce pont charmant ? voilà un joli sujet de réflexion |
||||
![]() |
coco (80) répond | Posté le 10-06-2010 à 10:34 | ||
j'avais oublié l'étang mon lieu préferé car chez nous il y en a beaucoup
encore bonne journée et bises a toutes :D |