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par zaza (14) | Posté le 17-05-2010 à 02:11 |
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Je me suis promenée pour vous, et pour chasser ma tristesse de ce jour j'ai noté tous les petits moments de bonheur volés au ciel gris et maussade, j'ai vu deux cygnes noirs au bec rouge deux bêtes magnifiques et gracieuses qui ont nagé vers moi et qui gémissaient comme de jeunes chiots, je n'avais jamais vu de cygnes noirs, BARBARA si! En reprenant ma marche je me suis arrêtée comme chaque fois devant le n° 3 , c'est une maison comme en imaginent les enfants nostalgiques, secrète et abandonnée, avec un perron de trois marches et de la glycine qui pendouille jusque par terre , des herbes comme du foin devant, une petite maison de maître comme on dit , trois grandes fenêtres au premier et deux au rez de chaussée qui flanquent la porte d'entrée. La grille est rouillée et fermée au cadenas, c'est toujours le même rêve de rester plus que de raison devant elle , une sorte de pause béate, un sursis. Et j'ai repris ma déambulation ,j'ai touché trois fois de la main en me dressant sur les pieds du lilas mauve et odorant débordant des vieux murs et je me suis dit que le nombre 3 me porterait chance pour le verdict demain concernant mon mari, enfin je suis rentrée et ce fut ce tout dernier petit bonheur en fin de cette promenade mi- figue mi-raisin , comme elle, à la fois dense et diffuse , le thé brun qui infuse dans le BUG importé par ma fille de son séjour made ENGLAND, il y a bien longtemps, thé odorant et qui va vous réchauffer, à la fois l'âme le coeur et le corps." Voil |
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zaza (14) répond | Posté le 18-01-2011 à 13:47 | ||
douleur ... sombres chemins ... obscures angoisses...insoutenables... ô ma soeur ... prends ma main et marchons vers les contrées plus douces de l'amitié et de la confiance ... sur un chemin de rémission ... un peu de couleur et de grands espaces colorés et odorants ... respirons ... ici c'est le chemin qui accompagne ... |
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christin (Béziers, 34) répond | Posté le 18-01-2011 à 09:43 | ||
" Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts ni par les plus rapides mais par ceux qui croient en eux " |
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marycar (87) répond | Posté le 18-01-2011 à 09:12 | ||
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Pensées récurrentes chez la fille:
C'est l'été, elle a chaud. Le chaume du pré lui pique les pieds dans les sandalettes. Elle se cache pas très loin de la maison, derrière le mur de la grange en bois. Prête à revenir, en courant aussi vite que ses petites jambes le permettront, poser sa main sur l'arbre du compteur. Elle, elle ne sait pas encore compter comme le reste de la bande! Quelqu'un la soulève, son coeur s'emballe....trou noir. Elle court sur un chemin bordé d'orties, poursuivie par un gigantesque cheval noir, le coeur prêt à exploser, des cris tout autour d'elle...trou noir. Tous les trois courent sous l'orage, la mère crie pour encourager ses enfants à accélérer. Le garçon les distance et arrive à la ferme voisine en premier. Sa mère doit la tirer par le bras, elle est fascinée par les éclairs qui zèbrent la nuit et resterait sous la pluie d'été. Trop beau, même pas peur...mais le coeur s'emballe quand elle voit la lumière dans l'encadrement de la porte, ses petites jambes refusent de continuer... trou noir. Fibrillation auriculaire, ma bonne copine, tu viendras avec moi dans la tombe! |
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gracyline (fourques, 30) répond | Posté le 17-01-2011 à 11:34 | ||
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Des secrets de famille, que l'on cachent...
Les victimes souvent honteuses, cachent le crime commis, alors que le bourreau, lui, vit sa vie tranquillement.... Les années passent, mais rien ne s'efface... le traumatisme est toujours là, prêt à surgir à tout moment. Des années de souffrance, une vie de femme à jamais perturbée! Insouciance volée à jamais! Une vie de maman teintée de tristesse...Privée de la joie d'aimer sans mesure celui qu'elle porte... une ombre ternit le paysage, cette tâche est toujours là, bien présente, lourde... Pauvre enfant qui nait avec le poids d'un crime qu'il n'a pas commis! Ces deux victimes porteront leur fardeau toute leur vie!! A moins qu'elles se pardonnent ce qu'elles n'ont pas commis!!! et qu'elles se donnent le droit au bonheur auxquel elles aspirent et qu'elles ont bien mêrité! Certes, la blessure est là, bien réelle, mais elles sont victimes et n'ont rien fait de mal!!! Souhaitons leur de se retrouver (si ce n'est déjà fait) et de s'aimer car ce sont deux victimes... |
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marycar (87) répond | Posté le 17-01-2011 à 10:32 | ||
Elle parlait de sa mère mais jamais de son père. Sujet tabou et ô combien douloureux Dans le même carnier celle qui vendait son corps pour une bouchée de pain, la fille violée un soir de beuverie sur le port et toute mère célibataire. Un malheur ne suffisant pas, la honte pour toute une vie sur le rejeton qui n'avait rien demandé... Vérité à jamais enterrée ne peut-être révélée....mais continue à peser? |
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christin (Béziers, 34) répond | Posté le 17-01-2011 à 09:44 | ||
Les épreuves me gardent forte Les échecs me rendent humble Mais seul l'espoir me fait avancer. |
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sylnath (75) répond | Posté le 16-01-2011 à 15:54 | ||
des attentes naturelles Attendre le printemps La fin de l’hiver Attendre qu’il neige Que le vent se lève Que la mer monte Attendre la fin de l’averse Attendre la fin de la nuit Le petit jour |
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christin (Béziers, 34) répond | Posté le 16-01-2011 à 14:09 | ||
Pas un cil qui bouge, pas un doigt qui remue pour nous dire que tu nous entends. Pas de problémes on t'attend... |
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zaza (14) répond | Posté le 16-01-2011 à 13:36 | ||
bleu de mer en confidence ... bleu comme une orange ... chuchotement des émotions et promenade à deux à trois .. sur les divers paysages de nos espérances et de nos nostalgies ... |
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sylnath (75) répond | Posté le 16-01-2011 à 12:24 | ||
..............................un moment de bonheur volé au ciel parisien |
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