En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d'intérêt. En savoir plus et gérer ces paramètres.
Les messages postés sur ce forum représentent l’opinion individuelle de Membres qui suivent la Méthode Montignac. Ils ne sont aucunement représentatifs de l’opinion de Sybille Montignac, ni des pratiques commerciales de la Méthode Montignac ou de la société ANXA.
Si vous avez souscrit à un abonnement et que vous avez une question concernant celui-ci, contactez-nous au 04 11 88 01 12.
|
par zaza (14) | Posté le 17-05-2010 à 02:11 |
|
Je me suis promenée pour vous, et pour chasser ma tristesse de ce jour j'ai noté tous les petits moments de bonheur volés au ciel gris et maussade, j'ai vu deux cygnes noirs au bec rouge deux bêtes magnifiques et gracieuses qui ont nagé vers moi et qui gémissaient comme de jeunes chiots, je n'avais jamais vu de cygnes noirs, BARBARA si! En reprenant ma marche je me suis arrêtée comme chaque fois devant le n° 3 , c'est une maison comme en imaginent les enfants nostalgiques, secrète et abandonnée, avec un perron de trois marches et de la glycine qui pendouille jusque par terre , des herbes comme du foin devant, une petite maison de maître comme on dit , trois grandes fenêtres au premier et deux au rez de chaussée qui flanquent la porte d'entrée. La grille est rouillée et fermée au cadenas, c'est toujours le même rêve de rester plus que de raison devant elle , une sorte de pause béate, un sursis. Et j'ai repris ma déambulation ,j'ai touché trois fois de la main en me dressant sur les pieds du lilas mauve et odorant débordant des vieux murs et je me suis dit que le nombre 3 me porterait chance pour le verdict demain concernant mon mari, enfin je suis rentrée et ce fut ce tout dernier petit bonheur en fin de cette promenade mi- figue mi-raisin , comme elle, à la fois dense et diffuse , le thé brun qui infuse dans le BUG importé par ma fille de son séjour made ENGLAND, il y a bien longtemps, thé odorant et qui va vous réchauffer, à la fois l'âme le coeur et le corps." Voil |
||
Retour au forum
|
josette (LA FERE, 02) répond | Posté le 07-01-2011 à 02:23 | ||
La Mariée, sort de l'église au moment où je passe par hasard dans cette rue. Les cloches sonnent à toute volée une musique joyeuse et belle. Bien sûr, je m'arrête pour regarder et écouter . Les invités sortent à leur tour et se dirigent vers les voitures. Peu échangent quelques mots. Les cloches continuent leur folle fête. Maintenant, il n'y a plus personne, mais le concert carillonnant continue pour mon plus grand plaisir. Elles s'en donnent vraiment à coeur joie, les cloches là-haut, dans leur clocher sans flèche,( car celui-ci, foudroyé, a brûlé en 1737 ). Je ferme les yeux pour mieux les écouter .Mais pour qui jouent-elles? La noce est bien loin déjà ? Cela semble étrange. Puis le rythme ralentit peu à peu et voici que la cloche au son grave et solennel se tait, puis une autre, au son plus aigu, celle qui jouait deux notes claires et gaies tandis que les autres n'en donnaient qu'une, grave et profonde . Il n'en reste bientôt plus qu'une qui annonce la fin du concert, lentement,doucement, de plus en plus doucement et enfin hélas,la note finale, doooooong ! Et moi, je savoure ce moment . |
||||
|
sylnath (75) répond | Posté le 06-01-2011 à 18:27 | ||
face à la mer, au centre de soi, c'est un sentiment de plénitude douce que porte, qu'apporte ce lieu exceptionnel. Portée dans un grand bercement , laisser couler le temps. Sentir passer la vie et n'être plus qu'un souffle infime dans le bruit du ressac: se taire, contempler l'océan, vivre, juste savourer en ce lieu le bonheur d'exister et garder cela bien au creux de soi. Pas partir, pas finir... |
||||
|
zaza (14) répond | Posté le 06-01-2011 à 16:22 | ||
... et cheminement le long des grèves de l'amertume, la douleur, le désir inassouvi, la renonciation de ce qu'on avait de plus légitime à espérer, et le regard tourné vers la mer toujours si vivante , vers l'horizon qui est là comme une grand espace de repos, pas à pas sur le sable apprivoiser sa souffrance son manque, apaiser la révolte en soi, non renoncer mais accepter, comme fragile d'abord l'herbe pauvre sur le sable, mais courageuse et tenace, laisser place et espace à une autre sorte de réalisation , transformer , créer et sourire à d'autres joies ... enfin... tenter... sachant que rien ne remplace rien mais que tout est à transférer... texte en hommage à cette jeune femme et son histoire ... |
||||
|
|
zaza (14) répond | Posté le 06-01-2011 à 15:53 | ||
tristesse repli sur soi |
||||
|
gracyline (fourques, 30) répond | Posté le 06-01-2011 à 12:18 | ||
Elle rêve d’un petit nid douillet rien qu’a elle. Petit nid d’amour qu’elle se construira.... Avec son prince charmant, ils bâtissent leur chaumière. Des projets plein la tête, des rêves de grande famille....Une chambre d’enfant est même prévue tout prêt de leur chambre. Puis le temps passe. L’espoir s’en va peu à peu. D’abord l’inquiétude et les doutes, puis la tristesse et l’incompréhension. Ce sentiment d’injustice qui l’a prend aux entrailles et lui laisse un vide immense....Elle ne portera pas d’enfant ! Elle qui a tant d’amour à donner ! La chambre reste vide. Tout lui rappelle ce manque ! Ce désir d’enfant n’est jamais loin ! Fort, puissant ! Un jardin d’enfant, une école, un magasin....et là voilà les larmes aux yeux. Ce vide est là ! Les proches s’y mettent aussi, pas toujours très délicats! Ils insistent alors que la blessure est béante ! Des années passent, elle se résigne ! Elle ne portera pas d’enfant, ne connaîtra jamais la sensation de sentir grandir un petit être dans son corps ! Ne laissera pas son empreinte, n’aura personne pour veiller sur elle au soir de sa vie. Avec ses espoirs perdus, elle s’est refermée, et s’est convaincu qu’elle vaut moins que les autres, et n’est pas une femme à part entière !!! Elle se trompe et je l’aime car elle déborde d’amour ! Sa présence enrichit tous ceux qui l’approchent ! |
||||
|
|
sylnath (75) répond | Posté le 05-01-2011 à 18:02 | ||
envie d'une douceur toscane... d'une parenthèse dorée et tiède, comme une pain qui sort du four...d'orangée chaud et de temps autour...;d'un calme cloitre chaleureux...d'espèce d'espace |
||||
|
christin (Béziers, 34) répond | Posté le 05-01-2011 à 10:01 | ||
Pour suivre ma route tout semble incertain, car j'y ai croisé un jour le doute. Je cherche la bonne direction, beaucoup d'interrogations ! J'ai enfin retrouvé mon petit chemin et je vais pouvoir poursuivre ma route, en toute quiétude, puisque j'ai enfin trouvé ma voie. |
||||
|
marycar (87) répond | Posté le 05-01-2011 à 09:24 | ||
La pente dévalée Passer sous le miroir L'eau dort et j'ai si grand sommeil |
||||
|
|
sylnath (75) répond | Posté le 05-01-2011 à 00:17 | ||
je me souviens de ces temps anciens je me souviens d'elle et de son regard épouvantée je me souviens que, pourtant, il faisait si beau ce jour là je me souviens des cendres sur la mer je me souviens d'eux simplement je me souviens de cette petite lanterne odorante qu'il nous fabriquait les soirs d'hiver.... |
||||
|
|
zaza (14) répond | Posté le 04-01-2011 à 19:34 | ||
ainsi donc nous y allons tous et toutes vers cette luminosité glaciale, immaculée, ce givre éternel, et on parle de peur oui de peur de perdre ceux et celles qui nous ont tant veillé et... " qui te veillera quand tu seras vieille petite maman c'est moi " ... poème écrit de ma main si petite étais-je , je le prête aec tendresse à cette amie qui sensiblement connait ainsi le même chemin qui me mine actuellemnt et ses ornières ! les chevilles se tordent aux problèmatiques du grand âge à accompagner et la traduction érronée qu'en font ceux pour qui nous faisons au mieux de leur protection, traductions injustes et cruelles mais qui peut mais.. pleurer ainsi en sortant de la chambre ... et repartir le coeur noué ... ainsi les noeuds de la vie et un éclairage instructif de ce qui attendra demain nos enfants ... qui feront au mieux sans aucun doute .. réfléchir à comment leur éviter cette souffrance ... mettre en place ... inventer ... |
||||
