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par zaza (14) | Posté le 17-05-2010 à 02:11 |
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Je me suis promenée pour vous, et pour chasser ma tristesse de ce jour j'ai noté tous les petits moments de bonheur volés au ciel gris et maussade, j'ai vu deux cygnes noirs au bec rouge deux bêtes magnifiques et gracieuses qui ont nagé vers moi et qui gémissaient comme de jeunes chiots, je n'avais jamais vu de cygnes noirs, BARBARA si! En reprenant ma marche je me suis arrêtée comme chaque fois devant le n° 3 , c'est une maison comme en imaginent les enfants nostalgiques, secrète et abandonnée, avec un perron de trois marches et de la glycine qui pendouille jusque par terre , des herbes comme du foin devant, une petite maison de maître comme on dit , trois grandes fenêtres au premier et deux au rez de chaussée qui flanquent la porte d'entrée. La grille est rouillée et fermée au cadenas, c'est toujours le même rêve de rester plus que de raison devant elle , une sorte de pause béate, un sursis. Et j'ai repris ma déambulation ,j'ai touché trois fois de la main en me dressant sur les pieds du lilas mauve et odorant débordant des vieux murs et je me suis dit que le nombre 3 me porterait chance pour le verdict demain concernant mon mari, enfin je suis rentrée et ce fut ce tout dernier petit bonheur en fin de cette promenade mi- figue mi-raisin , comme elle, à la fois dense et diffuse , le thé brun qui infuse dans le BUG importé par ma fille de son séjour made ENGLAND, il y a bien longtemps, thé odorant et qui va vous réchauffer, à la fois l'âme le coeur et le corps." Voil |
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coco (80) répond | Posté le 22-06-2010 à 17:46 | ||
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poème quand je te lis je suis bien
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dododu13 (13) répond | Posté le 22-06-2010 à 16:19 | ||
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je vous lis et j'en ai les yeux tout embués, ces portes entrouvertes sur nos moi intérieurs sur nos peurs de les ouvrir davantage, d'avancer et d'éclairer ce que l'on craint de peur de le perdre. Couper des lianes, avancer les mains, regarder et sourire, apaiser en quête de s'apaiser ...
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Padmee (78) répond | Posté le 21-06-2010 à 22:45 | ||
C'etait pas l'année dernière c'était pas à Marienbad comment voulez-vous que je m'en rappelle à force de l'attendre je ne savais plus qui l' attendait Le temps est un traître de cape et d'épée qui vous glisse sa poudre d'oubli Faudrait pouvoir choisir son film j'n'avais plus qu'à me barricader dans la p'tite maison près du lac avec le canoë rose, à deux places qui flotterait, comme ça pour personne Fermer les volets et ne plus changer l'eau des fleurs oublier qui tu etais ne plus jamais avoir peur Se dire qu'on était pas vraiment faite pour le rôle Pleurer plus que le saule Plonger sous les draps et ne plus jamais remonter dormir sur le pont du galion qui s'est laissé couler parce qu'il t'a connu une de plus à t'aimer Vicktor Lazlo |
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christin (Béziers, 34) répond | Posté le 21-06-2010 à 20:39 | ||
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Bravo pour ce petit chemin où l'on peut venir se ressourcer tranquillement. Adieu soucis, et l'on se replonge comme une petite fille dans nos reves, nos envies, nos désirs d'autrefois.
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coco (80) répond | Posté le 21-06-2010 à 19:18 | ||
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oh joli ce petit chemin sous les arbres au bord de la rivière où il fait bon se promener pas eu le temps d'aller marcher cela me manque
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berna (La Chaux-de-Fonds, ) répond | Posté le 21-06-2010 à 16:45 | ||
la douceur de l'été, l'ombre bienvenue et le choix de marcher ou de courrir |
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zaza (14) répond | Posté le 21-06-2010 à 10:59 | ||
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... les grandes vacances ... les miens ... ma terre...
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maryjo (39) répond | Posté le 21-06-2010 à 07:34 | ||
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premier jour de l'été, je me languis de cette saison chère à mon coeur.........et pour cause mon anniversaire approche gentiment....
plus jeune ça signifiait les grandes grandes vacances......et maintenant c'est pouvoir m'évader de cette région bien trop froide et impersonnelle à mes yeux.......avoir la chance de retourner"chez moi" me ressourcer, retrouver les miens, ma terre......... |
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zaza (14) répond | Posté le 19-06-2010 à 15:27 | ||
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prenons soin des petites filles que nous étions et aimons les bien fort, ells nous/ en /ont tant besoin, de notre amour à nous pour les caliner te les consoler
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nanou33 (BORDEAUX, 33) répond | Posté le 19-06-2010 à 14:19 | ||
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Je suis là, étendue dans le noir. J'ai a peine 2 ans. Ma nounou pour éviter d'avoir à remonter le petit lit dans lequel je dors, me sangle pour que je ne puisse pas bouger. Elle m'a bordé comme à son habitude. Il fait noir et je me sens seule dans cette chambre ou pas un bruit ne vient déranger le repos de la maisonnée. Nuit noire, épaisse, palpable, étouffante. Que faire, que dire ? appeler ? ce n'est pas mon genre, trop d'orgueil (il m'a souvent joué de mauvais tours). J'écoute, aux aguets, le moindre mouvement, la moindre respiration. Je m'accroche à tout ce que mon petit cerveau est en mesure de capter pour ne pas sombrer dans l'angoisse. Enfin un son, faible, ténu, lointoin arrive jusqu'à ce labyrinthe auditif, jusqu'à mon coeur qui se réjouit enfin d'avoir de la compagnie. le bruit augmente enfin, il vient à moi et c'est ma bouée de sauvetage. Un avion, là haut, au loin, qui passe. très haut au dessus de ma tête, de ma raison, ce son grave auquel je me raccroche désespérément le plus longtemps possible. Juste ce son et mon esprit, mon âme vole jusqu'à lui, et bien au delà par dessus les nuages, je m'échappe enfin de cette existence provisoirement. Le temps s'est arrêté, tout a cesser de m'inquiéter, je suis le son en même temps que je m'évade vers le firmament. Je suis enfin rassurée, et je m'endors. Depuis cette époque, je n'ai jamais pu avoir un lit bordé, c'est devenu intolérable pour moi et tout valse alors dans la chambre.
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