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par zaza (14) | Posté le 17-05-2010 à 02:11 |
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Je me suis promenée pour vous, et pour chasser ma tristesse de ce jour j'ai noté tous les petits moments de bonheur volés au ciel gris et maussade, j'ai vu deux cygnes noirs au bec rouge deux bêtes magnifiques et gracieuses qui ont nagé vers moi et qui gémissaient comme de jeunes chiots, je n'avais jamais vu de cygnes noirs, BARBARA si! En reprenant ma marche je me suis arrêtée comme chaque fois devant le n° 3 , c'est une maison comme en imaginent les enfants nostalgiques, secrète et abandonnée, avec un perron de trois marches et de la glycine qui pendouille jusque par terre , des herbes comme du foin devant, une petite maison de maître comme on dit , trois grandes fenêtres au premier et deux au rez de chaussée qui flanquent la porte d'entrée. La grille est rouillée et fermée au cadenas, c'est toujours le même rêve de rester plus que de raison devant elle , une sorte de pause béate, un sursis. Et j'ai repris ma déambulation ,j'ai touché trois fois de la main en me dressant sur les pieds du lilas mauve et odorant débordant des vieux murs et je me suis dit que le nombre 3 me porterait chance pour le verdict demain concernant mon mari, enfin je suis rentrée et ce fut ce tout dernier petit bonheur en fin de cette promenade mi- figue mi-raisin , comme elle, à la fois dense et diffuse , le thé brun qui infuse dans le BUG importé par ma fille de son séjour made ENGLAND, il y a bien longtemps, thé odorant et qui va vous réchauffer, à la fois l'âme le coeur et le corps." Voil |
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coco (80) répond | Posté le 30-06-2010 à 11:43 | ||
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oouah superbe les poèmes j'aime ça je lis et relis ,chemin de roses ,chemin du calvaire ,dans le calme absolu on y est bien et :D ce chemin de bois dans la forée le mien conduit à la mer :D
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gracyline (fourques, 30) répond | Posté le 30-06-2010 à 08:33 | ||
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Trop pressée pour prendre le temps,
Est-ce une fuite en avant? peur de quoi, peur de qui? de moi?, du temps parti?. Un jour de mon hiver sur ma vie je me retournerai que me restera-t-il? le regard de mon frère, les sourires, les moments partagés, les cadeaux de la vie, les blessures aussi. Ne suis-je rien d'autre qu'une machine à courir? Ou prendrais-je le temps de vivre ma vie? d'en apprécier chaque instant dans le moment présent. Pour qu'à l'hiver de ma vie Ce soit avec le sourire que je retrace mes pas et non le regard làs et le goût d'inachevé, pour n'avoir pas osé vivre ma vie. |
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zaza (14) répond | Posté le 29-06-2010 à 23:07 | ||
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Oh oh il en manque, que le grand RONSARD me pardonne
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zaza (14) répond | Posté le 29-06-2010 à 23:05 | ||
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ornières... ah difficle d'^tre sabs cesse ramenée vres nos aspérités..
et ce tapis de roses là sur ce pré, voyons si ma mémoire défaillante souvent, a gardé une petite vivacité allez !! au débotté , pour vous les poétesses dec ce chemin, et si fautes il y a, pardonnez !! "Mignonne allons voir si la rose qui ce matin avait déclose sa robe de pourpre au soleil A point perdu cette vesprée les plis de sa robe pourprée et son teint au votre pareil Làs làs elle a dessus la place ses beautés laisser choir ! Ah marâtre nature puisqu'une seule fleur ne dure que du matin jusques au soir" bien sûr le grand RONSAED |
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zaza (14) répond | Posté le 28-06-2010 à 18:08 | ||
Notre chemin aux ornières |
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coco (80) répond | Posté le 28-06-2010 à 11:18 | ||
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petit chemin je ne t'oublie pas et j'aime à te lire nostalgie de mon enfance
tous ces chemins que j'emprunte ou l'on respire à pleins poumons et nous donnent de l'élan pour les jours suivants |
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zaza (14) répond | Posté le 27-06-2010 à 23:36 | ||
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C'était un chemin comme un autre, entre le tout, le rien et l'à peu près , un chemin juste probable, et il montait du sol et de l'herbe un odeur musquée et forte et du ciel mi mollet comme les oeufs, tombait cette lumière normande pasteurisée; j'allais donc ainsi à mi chemin de mon chemin et les pensées diffuses ne quittaient pas mon mental, seule l'odeur de la terre musquée toujours, et toujours forte est descendue de mes narines dans mon ventre pour ouvrir ma tête de mûle vers mes sources et mes tripes, et les noeuds de ma cécité et de ma souffrance diffuse se sont dénoués, et de joie et du désir de la toucher cette terre de naissance et de la respirer au plus près, je me suis allongée sur mon chemin, sur le bas côté herbeux de mon chemin, et là, comme à m'endormir je me sentais.
Bien à vous , ce texte pour vous. |
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Padmee (78) répond | Posté le 27-06-2010 à 21:54 | ||
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si la vie pouvait être un chemln de pétales de roses sur une peslouse immaculée !
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Annick répond | Posté le 27-06-2010 à 20:32 | ||
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Ce matin, il faisait très beau, très chaud, et petit oiseau apprenait à voler...il virevoltait, heureux de cette belle matinée ensoleillée. Et voilà que j' arrive, avec ma voiture, et si j'étais partie 1 minute plus tard, ou 1 minute plus tôt, petit oiseau serait encore là, à virevolter, à voler gaiement.
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coco (80) répond | Posté le 25-06-2010 à 10:40 | ||
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merci pour toute cette poésie cela me va à droit au cœur et l'on peut réfléchir à tout :D
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