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Forum Montignac

Psychologue Montignac

Pourquoi mon amour des animaux me rend si mal.

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par Annick Posté le 19-09-2009 à 20:49

Depuis toujours, je ressens un immense amour pour les animaux. Le problème est que j'en souffre énormément, quand j' apprends qu'un chien a été maltraité par des individus, quand je vois des chevaux partir pour l' abattoir, quand on nous montre les inondations à la télé ou les feux de forêt, je m'imagine tous ces animaux qui en meurent, qui souffrent. Je ne supporte pas de voir qu'on martyrise, qu'on maltraite un animal, qu'on tue un cochon dans un film, pour moi c'est l'horreur et j'en souffre énormément. Que faire contre cette phobie, car c'en est une pour moi, mon coeur bat la chamade, je suis près de m'évanouir quand je vois un chien ou un chat qui va traverser la route et qu'une voiture arrive. Je souffre, aidez-moi.
PS : je voudrais dire que je souffre aussi quand je vois des enfants mourir de maladie, ou de famine ou de guerre, les animaux, c'est en plus !!
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Toutes les réponses à ce message :

Sylviane (PESSAC, 33) répond Posté le 24-09-2009 à 18:15
ANNICK : ce que tu perçois (ou plutôt ce que te renvoie ton entourage) comme un handicap est une force si tu sais le transcender. Ton amour des animaux, c'est aussi ton amour des autres, de la vie et tu désires la préserver. Ce n'est pas une tare ! Bien au contraire. Il te fau juste apprendre à mettre des filtres pour ne pas être envahie. Mais tu as le droit de te laisser aller par moment (ce que je fais au cours des films lol).

quillou répond Posté le 24-09-2009 à 17:43
annick, lorsque je regarde pour la quarantième fois le dessin animé "bambi" de walt disney, je pleure lorsque la maman de bambi se fait tuer par un chasseur. d'ailleurs je me rends compte en t'écrivant que depuis le décès de maman il y a quatre ans, je n'ai pas regardé le film

je ne me suis jamais sentie coupable de cette sensibilité, je ne ne suis jamais sentie "non normale" comme dirait ton agréable belle-soeur

mais ce que je ressens est différent de ce qu'exprime mathéa: je ne ressens aucune angoisse relative à mes chats. Je les laisse libres d'aller et venir, je respecte leur liberté
je sais qu'un jour ils mourront, que le chagrin m'envahira. Mais à chaque décès de 'l'un d'entre eux, seul compte le bonheur d'amour qu'ils ont partagé avec nous .
et si un nouveau SDF se présente, après avoir cherché ses parents par diverses annonces (auxquelles personne ne répond...) il prendra sa place dans mon coeur lui aussi
et dans le coeur de mon mari qui lui aussi ne sait pas leur fermer la porte

je respecte et j'aime tout ce qui peut souffrir : humains ET animaux


je ne comprends pas très bien comment on peut rester de marbre davant la souffrance des uns ou des autres
et je fuis les personnes qui ne partagent pas cette sensibilité

bisous


mathéa (30) répond Posté le 24-09-2009 à 10:29
Annick, mon expérience peut te donner une piste :J'ai eu une longue période comme toi, angoisse au sujet des animaux, les miens, que je gardais enfermés, et tous les autres . Je roulais lentement et parfois pilais quand je croyais voir traverser un chat ou un chien, ou même un animal sauvage dans la nature .
En te lisant, je réalise que je suis délivrée de la pression qui me tenait, je laisse mes chats libres et si j'ai peur pour eux, je me domine et je ne les empêche plus de vivre pour les empêcher de mourir .
J'ai eu, et j'ai encore un accompagnement psychologique, pas une analyse, car je ne peux pas y donner du temps ni de l'énergie que je garde pour assumer mon quotidien familial .Mais cette aide me permet de ne plus me sentir écrasée par les difficultés .
Voila, cela peut t'encourager à l'idée qu'on peut souffrir moins , j'aime davantage les animaux depuis, moins possessivement, mais plus efficacement .Et je profite de leur présence affectueuse pour accepter d'être désarmée devant la douleur injuste subie par tant d'enfants, dont mes proches .
Mais chacun a son chemin, et tu peux utiliser ta sensibilité en positif, sans qu'elle te quitte totalement .
Grace à toi, je mesure un chemin de guérison que j'ai franchi , alors merci !

Annick répond Posté le 23-09-2009 à 23:23
Sylviane, le film "les 2 frères" m'a beaucoup émue, mais ça n'était qu'un film, c'était de la fiction bien que ça existe aussi dans la vraie vie. Il n'y a qu'à voir les animaux des cirques !!
Etant plus âgée que toi, en regardant ce film, j'ai su relativiser, même si ça m'a fait mal. Il y a un film que je ne pouvais pas regarder sans pleurer quand j'étais petite fille, c'était "la chèvre de M. SEGUIN". on nous le faisait souvent voir l' école, et à chaque fois j'espérais que la pauvre chèvre allait s'en sortir.
Oui, le manque de démonstration d' amour de ma mère a été une grande injustice pour moi, mais est-ce à cause de cela que je suis sensible. Ma mère a toujours aimé les animaux, elle m'a appris cette sensibilité je pense, mais elle, elle mange du cheval, de l' agneau etc... pas moi !!
Esvedra, nous sommes plusieurs, tu n'es pas non plus la seule, tu vois. moi aussi je me suis demandé si j'étais normale, d' ailleurs ma belle-soeur (la femme de mon frère) m'a dit un jour que je n'étais pas normale d'être ainsi avec les animaux, et je l'ai crue.
Laurent, si j'étais sûre de "guérir", je la ferais aussi cette analyse, mais je n'en suis pas convaincue.

Sylviane (PESSAC, 33) répond Posté le 23-09-2009 à 18:57
QUILLOU : la question de l'injustice n'a pas forcément un lien avec l'enfance. Tout dépend de l'histoire de chacun, et surtout de sa sensibilité. Parfois, il n'y a pas de traumatismes derrière. Juste de la sensibilité et surtout beaucoup d'humanisme :)

Sylviane (PESSAC, 33) répond Posté le 23-09-2009 à 18:56
ANNICK : pour l'injustice, oui, je pensais aussi à la relation de ta mère envers ton frère et toi.
Et d'une certaine manière, tu es un peu comme ces animaux qui souffrent en silence face à la "cruauté" des autres... Car le manque d'amour de ta mère a été cruel pour toi si je ne m'abuse...

Sylviane (PESSAC, 33) répond Posté le 23-09-2009 à 18:55
ANNICK : pour le film Deux frères, j'ai pleuré du début à la fin. Certes, il finit bien, mais pour ce qui est de la maltraitance, c'est déjà trop pour moi ! Tu vois, tu es moins pire que tu pensais ;)

esvedra (13) répond Posté le 23-09-2009 à 08:07
annick rassures toi , tu n'es pas la seule a ressentir cette hypersensibilité envers les animaux .je n'en avais jamais parlé auparavant car parfois je me demandais devant l'indifférence notoire de mes proches (famille,relations ..etc..), si j'étais normale . mais je suis comme toi dans la rue pour les animaux malheureux ou en danger , ça me rend malade !!je vais te raconter une peite histoire qui s'est produite cet été.en fait il y avait un sans abri avec sa chienne "une jolie rott" qui dormait dans le parc en face de chez moi ,tous les matins je sortais ma chienne dans l'espace canin de ce parc et tous les matins je revenais a la maison avec l'estomac noué et des larmes plein les yeux de voir cette pauvre chienne blottie contre son maitre sur la pelouse humide .je ne supporte pas la détresse humaine et animale .j'ai essayé d'aider avec mes moyens ,mais bon !!
à la maison mon surnom c'est BB ........
picasso j'adore aussi tes tableaux.......

laurent (lyon, 69) répond Posté le 22-09-2009 à 21:59
Oui, c'est grâce à l'analyse.

Je me sentais si défaillant, que je ne me voyais pas m'occuper des autres.
En fait j'ai utiliser mes défaillances pour en tirer des enseignement (plus quelques bouquins aussi)

Sinon, l'hypersensibilité n'est pas une maladie.
Et la psychanalyse n'est pas un médicament.

Celui qui va voir un psy, c'est celui qui souffre et qui croit que la parole peut aider.
Ca ne sert pas à résoudre, mais à transformer (ce qui est une forme de résolution).

Mais à part ça, c'est pas du tout obligé.
Faut aussi avoir envie.
Et on se réalise toujours mieux là où on à envie.

Annick répond Posté le 22-09-2009 à 21:07
Laurent, tu n'as pas d' enfant, mais tu es prof, donc tu t'occupes d' enfants, tu as choisi le bon chemin. Tu as su faire le parcours qu'il fallait faire, est-ce grâce à ton analyse ? je pense que oui, ton éducation ne te satisfaisant pas, tu as voulu éduquer "autrement" les enfants des autres et c'est tout à ton honneur.
Dois-je faire une analyse pour résoudre cette souffrance que me donne en fait la cruauté humaine ? je ne crois pas que ça résoudrait grand'chose, l'hypersensibilité ne doit pas se "guérir" d'un coup de baguette magique.
PICASSO, merci pour le tableau, encore une image apaisante, tu sais si bien les décrire. Je suis contente de voir qu'il n'y a pas que moi qui suis si sensible comme cela pour les animaux. Ta sensibilité me touche également, et je t'en remercie.