En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d'intérêt. En savoir plus et gérer ces paramètres.
Les messages postés sur ce forum représentent l’opinion individuelle de Membres qui suivent la Méthode Montignac. Ils ne sont aucunement représentatifs de l’opinion de Sybille Montignac, ni des pratiques commerciales de la Méthode Montignac ou de la société ANXA.
Si vous avez souscrit à un abonnement et que vous avez une question concernant celui-ci, contactez-nous au 04 11 88 01 12.
|
par Sylviane (PESSAC, 33) | Posté le 25-01-2010 à 16:05 |
|
Certaines personnes parlent souvent de crises de boulimie mais sans se faire vomir... En fait, nous ne sommes pas sur le registre de la boulimie, mais sur celui d'un autre trouble du comportement alimentaire : l'Hyperphagie. « Binge Eating Disorder » ou Syndrome d’hyperphagie incontrôléea été mis à jour en 1993 par Spitzer et son équipe de chercheurs. |
||
Retour au forum
|
Sylviane (PESSAC, 33) répond | Posté le 25-01-2010 à 16:08 | ||
|
Les épisodes récurrents d’hyperphagie (hyper alimentation) sont caractérisés par la prise, en une courte période de temps (moins de deux heures), d’une quantité de nourriture dépassant notablement ce que la plupart des personnes mangent dans le même temps et les mêmes circonstances. La personne n’a pas l’impression d’avoir le contrôle de sa prise alimentaire ni la possibilité de s’arrêter. C’est pourquoi elle en éprouve de la honte et de la culpabilité. Mais elle ne va pas se faire vomir ensuite, malgré la gêne et la sensation de lourdeur.
L’hyperphagie est plus commune chez les hommes que chez les femmes (contrairement à la boulimie et à l’anorexie). Durant les épisodes d'hyperphagie, au moins trois des critères suivants d’absence de contrôle sont présents : * prise alimentaire nettement plus rapide que la normale * la personne mange jusqu’à l’apparition de sensations gastriques inconfortables * absorption de grandes quantités d’aliments sans sensation physique de faim * prises alimentaires solitaires afin de cacher aux autres les quantités ingérées sensation de dégoût de soi, de dépression, ou de grande culpabilité après avoir mangé * état de détresse important * l’hyperphagie survient en moyenne au moins deux fois par semaine sur une période de six mois * le trouble ne correspond pas aux critères diagnostiques de la boulimie et de l’anorexie. |
||||
