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par zaza (14) | Posté le 17-05-2010 à 02:11 |
Je me suis promenée pour vous, et pour chasser ma tristesse de ce jour j'ai noté tous les petits moments de bonheur volés au ciel gris et maussade, j'ai vu deux cygnes noirs au bec rouge deux bêtes magnifiques et gracieuses qui ont nagé vers moi et qui gémissaient comme de jeunes chiots, je n'avais jamais vu de cygnes noirs, BARBARA si! En reprenant ma marche je me suis arrêtée comme chaque fois devant le n° 3 , c'est une maison comme en imaginent les enfants nostalgiques, secrète et abandonnée, avec un perron de trois marches et de la glycine qui pendouille jusque par terre , des herbes comme du foin devant, une petite maison de maître comme on dit , trois grandes fenêtres au premier et deux au rez de chaussée qui flanquent la porte d'entrée. La grille est rouillée et fermée au cadenas, c'est toujours le même rêve de rester plus que de raison devant elle , une sorte de pause béate, un sursis. Et j'ai repris ma déambulation ,j'ai touché trois fois de la main en me dressant sur les pieds du lilas mauve et odorant débordant des vieux murs et je me suis dit que le nombre 3 me porterait chance pour le verdict demain concernant mon mari, enfin je suis rentrée et ce fut ce tout dernier petit bonheur en fin de cette promenade mi- figue mi-raisin , comme elle, à la fois dense et diffuse , le thé brun qui infuse dans le BUG importé par ma fille de son séjour made ENGLAND, il y a bien longtemps, thé odorant et qui va vous réchauffer, à la fois l'âme le coeur et le corps." Voil |
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axonnaise2 répond | Posté le 09-04-2012 à 23:53 | ||
![]() Ce chemin là était long, c'est celui que je devais emprunter pour aller faire des courses: plus d'un km à pied; il faisait froid. Intérieurement, je râlais, me plaignait de mon sort, poussant mon caddie à quatre roues( qui pouvait aussi me servir de siège le cas échéant),puis je croisais une très vieille dame, toute seule, toute fripée, toute cassée,courbée sur sa canne,et tirant un vieux sac à roulettes dont elle se servait comme déambulateur, nous échangeâmes quelques paroles, puis chacune repris son chemin; alors, après cette rencontre, je ne me plaignis plus intérieurement, comme je me sentais privilégiée de tout ce que je pouvais faire et de ce que j'avais. |
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zaza_14000 (14) répond | Posté le 09-04-2012 à 01:22 | ||
![]() c'est Pâques , la douceur du printemps les promesses à venir et la joie d'être en famille... petits et grands réunis ... marcher sur le chemin avec une menotte sérrée dans la main, les plus grands, à peine, gambadant devant, les chiens courant autour et les parents entre eux causant ... et se dire que si dieu veut l'an prochain pareillement ce sera ce chemin ... |
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zaza_14000 (14) répond | Posté le 08-04-2012 à 01:18 | ||
![]() ... sur ce chemin comme j'ai aimé ce récit de la toute petite classe, son petit banc, ses petites filles jouant, et leur maitresse recueillant les secrets , les cigales et les volets fermés sous trop de chaleur , protégeant les activités bourdonnantes et heureuses, ainsi à cette lecture je me suis retrouvée dans une autre clase sous les marronniers et les tilleuls, c'était presque l'été , les vacances éclatantes et promises approchaient, et je récitais mon poème de Lucie delarue mardrus bien droite debout et ma mère écoutant comme elle écoutait chacune avec attention et exigeance, sa fille comme chacune, ma mère dans sa blouse mauve si simple et discrète mais si concentrée et auréolée de douceur , et que j'appelais Madame en classe et Maman à la fin de la journée avec mon gôuter, ma mère mon amour ... qui tant m'a donné ... |
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zaza_14000 (14) répond | Posté le 07-04-2012 à 03:15 | ||
![]() vers la mer ... sable du temps |
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zaza_14000 (14) répond | Posté le 07-04-2012 à 03:14 | ||
![]() votre image s'écrit avec vos émotions et le petit chemin avance ainsi pleine de vous et je vous suis |
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zaza_14000 (14) répond | Posté le 07-04-2012 à 03:12 | ||
![]() douceur à vous lire ... |
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NYMPHEA_2 (72) répond | Posté le 06-04-2012 à 13:08 | ||
![]() ...Je te suis toujours...tu lézardes un moment parmi les herbes...et tu reprends ta course folle...en prenant ton temps cette fois...pour jouer avec ces dénivelés...tu aimes ces toboggans n'est-ce pas?...prends ton temps eau vive...tu te promènes dans l'éternité...alors...pourquoi te presser?...Je ne me lasse pas de tes ébats...coule eau vive...va désaltérer les troupeaux...va lécher les rochers...amuse-toi en chemin...la route est encore longue jusqu'à la mer... |
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NYMPHEA_2 (72) répond | Posté le 06-04-2012 à 13:02 | ||
![]() ...Epuisée après cette si folle course...tu te vautres dans ce petit lac où se reflète le ciel...tu frissonnes en profondeur...alors que tu fais éclater tes bulles à la surface...A contempler ce miroir d'une pureté intense...nul ne saurait dire que tu guettes une sortie, tapie au fond du lac...on ne te retient jamais prisonnière...tu ébranles tes chaînes, tu les brises...et tu t'échappes vers le grand large...et là...tu entonnnes un hymne à la gloire... |
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NYMPHEA_2 (72) répond | Posté le 06-04-2012 à 12:55 | ||
![]() ...Tu continues ta course folle...rien ne t'arrête!...Eau si pleine de vie,de force,d'ardeurs non contrôlées...tu rugis dans les sous bois...tes clameurs traversent la forêt...tu forces les passages...j'ai du mal à suivre tes galipettes...tu roules de petits cailloux avec délectation...eau indomptable...qui jamais ne sera assservie...tu incarnes la libeté,la force,l'immortalité... |
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NYMPHEA_2 (72) répond | Posté le 06-04-2012 à 12:47 | ||
![]() ...Des pétales de roses comme sur le tapis rouge d'une blanche mariée...charmant petit ruisseau qui serpente dans les prés verdoyants...Eau vive qui donne la vie...Partout tu nais en torrent vif et fougueux...comme la jeunesse folle...sautant d'un rocher à un autre...accrochant ça et là,des cheveux aux rocs puissants...grondant dans tes jours de colère...éclaboussant tout sur ton passage...tu es le royaume des chamois agiles et graciles...trempons nos mains dans ton eau fraîche...buvons à la source même de la vie...Tu cours vite...moi, je te suis en paisible voyageur... |