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par zaza (14) | Posté le 17-05-2010 à 02:11 |
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Je me suis promenée pour vous, et pour chasser ma tristesse de ce jour j'ai noté tous les petits moments de bonheur volés au ciel gris et maussade, j'ai vu deux cygnes noirs au bec rouge deux bêtes magnifiques et gracieuses qui ont nagé vers moi et qui gémissaient comme de jeunes chiots, je n'avais jamais vu de cygnes noirs, BARBARA si! En reprenant ma marche je me suis arrêtée comme chaque fois devant le n° 3 , c'est une maison comme en imaginent les enfants nostalgiques, secrète et abandonnée, avec un perron de trois marches et de la glycine qui pendouille jusque par terre , des herbes comme du foin devant, une petite maison de maître comme on dit , trois grandes fenêtres au premier et deux au rez de chaussée qui flanquent la porte d'entrée. La grille est rouillée et fermée au cadenas, c'est toujours le même rêve de rester plus que de raison devant elle , une sorte de pause béate, un sursis. Et j'ai repris ma déambulation ,j'ai touché trois fois de la main en me dressant sur les pieds du lilas mauve et odorant débordant des vieux murs et je me suis dit que le nombre 3 me porterait chance pour le verdict demain concernant mon mari, enfin je suis rentrée et ce fut ce tout dernier petit bonheur en fin de cette promenade mi- figue mi-raisin , comme elle, à la fois dense et diffuse , le thé brun qui infuse dans le BUG importé par ma fille de son séjour made ENGLAND, il y a bien longtemps, thé odorant et qui va vous réchauffer, à la fois l'âme le coeur et le corps." Voil |
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nanou33 (BORDEAUX, 33) répond | Posté le 25-05-2010 à 14:08 | ||
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Le chemin. Toujours le même chemin ?
Voilà longtemps déjà, vers ma douzième année, je faisais un rêve, toujours le même, mais jamais abouti. Un rêve de chemin. D’abord un bourg plein de personnes, des gens installés, d’autres en mouvement. Des connaissances, des inconnus. Je laissais de côté tout cela et j’avançais droit devant, sur la route toute unie, bordée à droite par une forêt sombre et profonde, à gauche des champs de chaumes blonds, tièdes, et au temps suspendu. Ma route continuait et malgré un froid intense et un soleil éclatant j’avançais. Mon but voyez vous était au bout, tout là bas, atteindre le sommet d’une montagne aux neiges éternelles. Mais avant d’y parvenir je devais emprunter bien des sentiers de montagne. Certains très animés d’autres peu fréquentés. Et ce rêve c’est renouvelé souvent, très longtemps, en recommençant du début jusqu’à un peu plus loin. Les années ont passé, le rêve a disparu et pourtant il est resté gravé très profondément dans mon esprit tant il m’avait marqué. Bien longtemps après, j’ai compris ce qu’il représentait. La vie s’écoule vers quelque chose à atteindre, le reste autour n’est là que pour le décor. Ce chemin est semé d’embuches, parfois de pétales de roses. On y avance, on se trompe, on à droit. On repart au départ, on va plus loin, enfin on grimpe les premiers sentiers de la montagne. Le monde se fait rare, c’est que c’est pentu ! Mais plus serein aussi. Parfois on chemine accompagné un certain temps mais c’est seul qu |
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nanou33 (BORDEAUX, 33) répond | Posté le 25-05-2010 à 13:35 | ||
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Le chemin, voilà quelque chose qui fait résonnance à mon esprit. J'affute mon crayon et la langue coincée entre les dents, le nez penché sur ma copie, je remets en ordre un flot d'images, et très concentrée je m'apprete à dessiner des lettres sur la page blanche ... à tout à l'heure
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zaza (14) répond | Posté le 25-05-2010 à 12:03 | ||
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RRRRRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh Trois chemins et tous identiques
à vos plumes toutes pour en faire un commentaire qui nous fassent AVANCER, je dis mon commentaire, c'est toujours le même chemin , toujours... |
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zaza (14) répond | Posté le 25-05-2010 à 12:01 | ||
erreur de manipulation comme dans la vie hélàs hi le auvais clic?? ou déclic |
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zaza (14) répond | Posté le 25-05-2010 à 11:59 | ||
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la glycine pour adoucir nos peines... |
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zaza (14) répond | Posté le 25-05-2010 à 11:58 | ||
notre chemin ombragé mais avec ses ornières... |
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nanou33 (BORDEAUX, 33) répond | Posté le 24-05-2010 à 20:46 | ||
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Mon cœur, mon tout, si tu savais. Il est des hasards parfois qui fond penser que le vie peut être extraordinaire.
Je dis souvent, le hasard n’existe pas. Et tu rouscailles en me traitant d’irrationnelle, que je suis gaga. J’ai l’habitude, je hausse les épaules et n’en pense pas moins. Chacun restant sur ses positions. Le chemin de vie est étrange. Après bien des tracas, bien des bêtises, bien des chagrins et le cœur meurtri que je pensais ne jamais m’en relever, jusqu’au bord de la folie d’avoir trop fait confiance, au bord des larmes non contenues qui pour trouver l’apaisement se déversaient devant l’autel du cœur de Dieu. Sans pouvoir stopper ce déluge du mal de vie, Noé n’était pas loin en ce temps là, prêt à mettre à l’eau son arche. Donc après avoir pleuré jusqu’à ne plus pouvoir, j’avais décidé pour mes vacances d’entreprendre une marche purificatrice sur la route de Compostelle. Je m’étais renseignée auprès d’une amie qui l’avait déjà faite en partie, et je prenais note de ses recommandations précieuses. J’avais décidé aussi, pour passer mes moments de solitudes de t’chater sur un site de rencontres. Oh j’en ai fait des rencontres, j’ai lu bien des choses étranges, bien des faussetés mais aussi des cœurs esseulés, perdus, meurtris. Tu m’as séduit, mon cœur, par ton amour des animaux, par ta manière de me faire la cours. Mais oui, après le t’chat, les lettres sont arrivées. Merci pour ta poésie, pour avoir su si bien me comprendre. Et puis la rencontre est venue, |
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nanou33 (BORDEAUX, 33) répond | Posté le 24-05-2010 à 20:46 | ||
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Et puis la rencontre est venue, charmante, ensoleillée. Tu m’as fait découvrir ton jardin en friche, qui pourtant offrait encore de si beaux fruits et légumes. Pendant des semaines, j’ai pu profiter du résultat de ton labeur, heureuse car je n’avais plus un radis. Enfin je t’ai fait visiter mon chez moi. Nous avons grimpé la haute tour Saint Michel, toi me précédent, m’aidant aussi car je souffre du vertige. Nous avons pu contempler les toits de la ville. Tu as posé la tête contre la mienne et le geste était si doux que j’ai laissé de côté mes interdits. Des pigeons de toute part se sont élancés vers le ciel bleu au même moment.
Je n’ai pas fait la route vers Saint Jacques de Compostelle, car c’est un Jacques qui est venu à ma rencontre sur ce chemin de vie. Il est mon compagnon désormais et c’est ensemble que nous avançons. |
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zaza (14) répond | Posté le 24-05-2010 à 20:33 | ||
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On a la porte d'entrée , rouillée , qui conduit au petit chemin ombreux et ses ornières de vie et la halte sous la glycine !
aujour'dhui mon cher journal, j'ai voulu distraire une amie dans la peine de son ex -mari remarié, qui semblait oublié et qui se meurt d'une tumeur au cerveau je n'ai pas réussi, même en la conduisant vers les guinguettes de la rivière , l'eau chantait et brillait d'or, le bonheur partout l'a blessée et pourtant elle était partante, insigne maladrese de ma part j'avais mal mesuré son chagrin, alors je me suis mise en écoute et là sous les parasols et dans la joie des autres , non loin des pédalos rutilants je me suis mise sur écoute active et je l'ai entendue, elle a pu ainsi chercher et trouver entre deux sanglots les bonnes questions et ses bonnes réponses, et comprendre ce qui résonnait avec tant de force ainsi si longtemps après . |
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zaza (14) répond | Posté le 24-05-2010 à 20:16 | ||
la toucher de plus près, ces merveilles nostalgiques qui enchantent nos campagnes et nous bercent de souvenirs et de temps anciens. |
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