En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d'intérêt. En savoir plus et gérer ces paramètres.
Accepter

Appelez-nous au 04 11 88 01 12
Appelez-nous au 04 11 88 01 12

Forum Montignac

Psychologue Montignac

L'influence de notre enfance sur notre vie actuelle

Les messages postés sur ce forum représentent l’opinion individuelle de Membres qui suivent la Méthode Montignac. Ils ne sont aucunement représentatifs de l’opinion de Sybille Montignac, ni des pratiques commerciales de la Méthode Montignac ou de la société ANXA.
Si vous avez souscrit à un abonnement et que vous avez une question concernant celui-ci, contactez-nous au 04 11 88 01 12.


par Sylviane (PESSAC, 33) Posté le 11-08-2009 à 07:29

Cette influence est considérable !

Admettons que notre personnalité soit une maison. Toute maison, pour conserver sa solidité à travers les âges, a besoin de fondations solides. Ces fondations correspondent à toute la période de l'enfance. Si cette période est marquée par des évènements traumatisants, cela va se répercuter sur les fondations qui ne vont pas être aussi solides qu'elles auraient dû l’être. Ainsi, en construisant les murs (l'adolescence puis la vie adulte), il peut se présenter à l'occasion de secousses (nouveaux évènements traumatisants) des fissures visibles ! Et cela peut s'inscrire sur nos comportements ou sur notre corps.

Afin de consolider ces fissures, il faut "réparer" les fondations. C'est le travail thérapeutique !

Nos choix alimentaires sont aussi liés à notre passé dans les mêmes conditions : si un aliment a été consommé la première fois dans un climat convivial, chaleureux et aimant, il conservera pour toujours la même connotation. L'inverse est également vrai.

Si nous sommes attirés par les aliments sucrés à la moindre contrariété, c'est aussi parce que, en général, dans notre enfance, chaque fois qu'on avait un petit bobo, on nous faisait un gâteau pour nous consoler. Ou si nous avions été sages, nous avions droit à une sucrerie...

Sylviane LIBERGE
www.consultations-psychologue.com
Retour au forum

Toutes les réponses à ce message :

mam (60) répond Posté le 18-08-2009 à 10:18
Courage Quillou, je penserai bien à toi pendant ton hospitalisation. Soignes toi bien pour nous revenir en forme.
bises

quillou répond Posté le 18-08-2009 à 10:00
je suis moi aussi angoissée depuis plus de 20 ans par les soucis de santé de mon mari
malade à mon tour,je ne peux pas lâcher prise parce qu' il a prouvé mainte fois que je ne peux pas compter sur lui.

sylviane, tu m'aideras à mettre les filtres n'est ce pas? voilà tellement longtemps que je rêve de ces filtres ...
je reprendrai rendez vous pour la consultation suivante, mais j'ignore quand parce que je vais sans doute être hospitalisée

le premier entretien de soutien avec toi m'a apporté beaucoup et je te remercie

oui la différence entre égoïsme et égocentrisme..

Sylviane (PESSAC, 33) répond Posté le 18-08-2009 à 08:26
LAURENT : ce que tu décris, c'est le lâcher prise. Et oui, justement, c'est quand tu n'attends plus rien que ce qui te tenait le plus à coeur finit par arriver, tout naturellement :) Et je te souhaite beaucoup de bonheur !

laurent (lyon, 69) répond Posté le 17-08-2009 à 20:27
j'arrête de parler de moi.

On est pas obligé de pleurer.
Ni de rire.
Ni de s'aimer tel qu'on est.

Disons qu'on fait de notre mieux et qu'il faut faire avec.
Et puis y'a des endroits ou cela peut être reçu.

(j'ai renoncé à attendre cela de mes amours, du coup c'est venu... je n'en reviens toujours pas)

laurent (lyon, 69) répond Posté le 17-08-2009 à 20:02
Sur les larmes :

La difficulté, c'est que pour pleurer il faut que cela puisse être reçu.
Donc par des gens qui savent pleurer eux même.
Sinon ils sont désemparés.
Et aussi, sans avoir peur de faire peur, ni désespérer l'autre, ni le rendre encore plus triste que nous.
Et sans qu'il veule nous soigner...
Si on pleure, c'est juste parce qu'on a mal, et après ça passe.

Comme mon neveu : j'ai mal, je pleure, bisous, chocolat (hier c'était jambon et biscotte plutôt).

Du coup, souvent par amour, ou pudeur, on ne veux pas / peux pas "imposer" cela.

Moi je suis aller voir une dame pour cela (pas seulement).
Ou les choses étaient simplement reçues pour ce qu'elles étaient.
C'est tout simple la psychanalyse !
(bon je vous passe le méandres et "détricottages" tout de même)
____________________________________________________

"j'ai bien des amis, des amours
mais s'ils étaient dans un bon jour
je leur mettras le moral en bas
je peux pas leur faire ça

Et quand je serais bien
Ca va me faire drôle
Ca va toute me désorientée
de temps en temps l'idée me frôle
que je pourrais pas le supporter

Plus de tracas et plus d'angoisses
le temps va me paraître long
heureusement que dans les astres
je trouverais consternation

petit malheur deviendra grand
pourvu qu'on en ai bien envie"

Anne Sylvestre

Sylviane (PESSAC, 33) répond Posté le 17-08-2009 à 14:35
QUILLOU : tu es une éponge à émotions. Et il va falloir apprendre à mettre quelques filtres pour te protéger (je ne parle pas de devenir insensible). Différence entre égoïsme et égocentrisme... ;)

Sylviane (PESSAC, 33) répond Posté le 17-08-2009 à 14:33
MAM : si tu veux pouvoir faire face au prochain coup dur (pour reprendre tes termes) et éviter de te jeter sur le chocolat, il faut que tu acceptes de dire ce que tu ressens. Personne n'est wonder woman ou super man. Nous sommes tous des êtres humains, avec nos forces et nos faiblesses. C'est aussi ce qui fait le charme de chacun :)

Sylviane (PESSAC, 33) répond Posté le 17-08-2009 à 14:31
MAM : qu'est-ce qui te fait peur dans le regard des autres ? Pourquoi ne pas montrer ton vrai TOI ? As-tu honte de ce que tu es au plus profond de toi ?

Sylviane (PESSAC, 33) répond Posté le 17-08-2009 à 14:29
LAURENT : bonjour et ravie de t'avoir ici :) Tu as ENTIEREMENT RAISON : la clé de tout le succès de la vie, savoir se faire plaisir :) C'est aussi apprendre à s'accepter, à accepter les autres comme ils sont et surtout apprendre à lâcher prise.
Et pour répondre à ta première question, ta citation est de LACAN ;)


Sylviane (PESSAC, 33) répond Posté le 17-08-2009 à 14:26
MATHEA : sais-tu quels sont les gens du cirques les plus sujets à la dépression ? Les clowns ! Et oui, plus on fait rire, plus on dissimule le plus souvent une profonde détresse.
Cela dit, le rire, en soi, est thérapeutique. Mais comme tu l'as si justement et si joliment souligné, l'entourage ne perçoit pas la souffrance que cela peut cacher. Mais au moins, tu as évacuer un peu ;) Ensuite, il y a les forums... et peut-être une thérapie :)