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Forum Montignac

Psychologue Montignac

L'influence de notre enfance sur notre vie actuelle

Les messages postés sur ce forum représentent l’opinion individuelle de Membres qui suivent la Méthode Montignac. Ils ne sont aucunement représentatifs de l’opinion de Sybille Montignac, ni des pratiques commerciales de la Méthode Montignac ou de la société ANXA.
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par Sylviane (PESSAC, 33) Posté le 11-08-2009 à 07:29

Cette influence est considérable !

Admettons que notre personnalité soit une maison. Toute maison, pour conserver sa solidité à travers les âges, a besoin de fondations solides. Ces fondations correspondent à toute la période de l'enfance. Si cette période est marquée par des évènements traumatisants, cela va se répercuter sur les fondations qui ne vont pas être aussi solides qu'elles auraient dû l’être. Ainsi, en construisant les murs (l'adolescence puis la vie adulte), il peut se présenter à l'occasion de secousses (nouveaux évènements traumatisants) des fissures visibles ! Et cela peut s'inscrire sur nos comportements ou sur notre corps.

Afin de consolider ces fissures, il faut "réparer" les fondations. C'est le travail thérapeutique !

Nos choix alimentaires sont aussi liés à notre passé dans les mêmes conditions : si un aliment a été consommé la première fois dans un climat convivial, chaleureux et aimant, il conservera pour toujours la même connotation. L'inverse est également vrai.

Si nous sommes attirés par les aliments sucrés à la moindre contrariété, c'est aussi parce que, en général, dans notre enfance, chaque fois qu'on avait un petit bobo, on nous faisait un gâteau pour nous consoler. Ou si nous avions été sages, nous avions droit à une sucrerie...

Sylviane LIBERGE
www.consultations-psychologue.com
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Toutes les réponses à ce message :

mam (60) répond Posté le 29-08-2009 à 22:27
C'est ce que je me dis Mathéa, mais parfois ça manque de ne pas se savoir aimée, de ne pas avoir de considération de ses parents, c'est un repaire qui fait défaut dans l'équilibre. Alors c'est vrai que je n'ai pas voulu reproduire la même chose avec mes enfants et je suis très contente quand je les vois heureux et ils savent qu'ils peuvent compter sur moi si ils ont un "coup dur", ils savent que je répondrais toujours présente si ils me le demndent, mais je dois avouer que ça demande aussi beaucoup car justement n'ayant qu'eux, je me sens très seule au fond de moi même.
Bises

mathéa (30) répond Posté le 29-08-2009 à 17:05
De retour de vacances me revoici , plus légère (moralement surtout) . Je viens de lire le post d'Annick et les suivants : je n'ai pas dit à ma mère que je l'aimais, c'est une évidence entre nous ; l'amour se manifeste plutôt avec des gestes tendres pendant les soins, des massages, un sourire, une taquinerie .Si je lui fais des déclarations, elle va se croire mourante .
J'ai pu me décontracter au cours de cette semaine loin de tous les tracas habituels et j'ai repris des forces pour continuer, avec vous à avancer en laissant le passé où il doit être et en prenant du présent le meilleur à chaque minute .
Mam, j'ai remarqué que la présence de ma mère me tirait vers le passé en ce qu'il a de négatif et que ces jours avec les enfants m'ont remise en prise avec le présent et l'avenir : alors vis avec sérénité sans te poser trop de questions sur les sentiments de tes parents envers toi, ce qui compte, c'est ce que tu en tires comme leçon pour toi aujourd'hui, c'est une façon de les aimer aussi de ne pas reproduire leurs comportements étroits et coincés .

nymphea21 (21) répond Posté le 25-08-2009 à 16:49
bonjour
j'aurais aimé savoir si vous faites des consultations privées par internet
si oui je vous donne mon email:
paulette113@orange.fr
merci beaucoup


douchka (46) répond Posté le 25-08-2009 à 06:45
je viens de parcourir ce forum d'émotion pure, vous m'avez fait sourire et vous m'avez fait pleurer, et ça m'a fait du bien! je pense que nous avons tous nos blessures profondes et qu'elles font de nous ce que nous sommes, pouvoir le dire un jour ou pouvoir l'écrire c'est déjà déposer son fardeau sur les épaules d'un ami et se soulager enfin, pour se sentir plus léger (au propre comme au figuré) et continuer son chemin, non plus tout seul mais avec des tas d'amis, qui nous acceptent comme nous sommes et qui nous tendent la main sans rien attendre en retour de nous sauf…un sourire enfin! bonne journée à toutes et tous et ne nous lâchons pas la main pour que la route soit moins dure.

quillou répond Posté le 24-08-2009 à 22:34
je fais moi aussi partie d'une famille où la pudeur des mots était de mise
Jamais je n'avais dit à maman que je l'aimais, avant le soir de sa mort

depuis, je le dis souvent à papa et il me le dit aussi. Il a 95 ans.

la génération de nos parents ne disait pas ces mots d'amour, ils n'y avaient pas été habitués



mam (60) répond Posté le 24-08-2009 à 22:04
Frédérique, avec mes enfants aucun problème, j'ai trop souffert de l'indifférence de mes parents.Avec mes enfants, je le leur dis et leur écris souvent que je les aime et eux en font de même,ils sont de toute façon ma seule raison de vivre, mais je fais aussi tout ce que je peux pour leur laisser toute leur autonomie et je m'éfface au maximum, pour qu'ils ne se sentent redevables de rien, et surtout pas obliger de m'aimer c'est beaucoup de réconfort de les voir le faire naturellemnt. Bises

fredérique (Bergerac, 24) répond Posté le 24-08-2009 à 21:58
Mam,je te rassure , enfin c'est une expression!! tu n'es pas la seule à ne pouvoir dire à tes parents que tu les aime....Pour pouvoir dire ces mots, je pense qu'il faut avoir appris! Alors si on n'a pas reçu ce message, on ne peut pas le partager.
Personnellement, j'ai du mal à dire mes sentiments à mes proches, je suis toujours gênée. Mais avec mon fils, j'essaie de dire je t'aime régulièrement, pour lui apprendre à ne pas avoir peur de ses sentiments.


mam (60) répond Posté le 24-08-2009 à 21:46
Vous parlez de dire à sa maman ou à son papa qu'on les aime, mais comment faire quand ils ne vous regardent pas et se désinteressent complétement de vous.Faut il les obliger à nous écouter quand on ne les a que 3 mns au téléphone le dimanche et qu'ils ne vous parlent que du temps qu'il fait chez eux, qu'ils vous disent "mon repas brule, je te laisse, à dimanche prochain"pour écourter la conversation. J'aimerai quelquefois me sentir moins seule, mais à priori, je resterai toujours le vilain petit canard .En vous lisant, je me dis que je vous envie un peu de pouvoir dire à vos parents que vous les aimez, moi j'ai essayer, mais ça n'a pas passé du tout, j'ai pourtant toujours fait uniquement ce qu'ils voulaient que je fasse, peut-être trop malgré les brimades .
Je vous souhaite une bonne soirée.

Annick répond Posté le 21-08-2009 à 13:15
Mathéa, dis-lui que tu l' aimes à ta mère, dis-lui avant que ce ne soit trop tard. Je suis sûre que cette pudeur n'est pas propre aux cévénols comme tu le dis, mais à chaque individu qui n' assume pas cet amour ou qui n'a pas été habitué à des démonstrations d' amour avec ses parents.Quand j' étais petite fille j' écrivais des lettres à mon père lorsqu'il partait plusieurs jours et je lui disais que je l' aimais, je l' appelais mon papa adoré, mais à ma mère jamais, si, à la fête des mères peut-être. Aujourd'hui encore j'ai du mal à l' appeler maman. Je l' appelle m'an. Par contre dernièrement alors qu'elle gisait inconsciente sur son lit lorsque les pompiers l'ont emmené au SAMU, j'ai crié "Maman, je suis là !". J'avais tellement peur de la perdre. Et j'ai vu qu'elle me reconnaissait et qu'elle était contente de me voir à ce moment-là. Elle me l' a dit d' ailleurs.
Alors Mathéa, n'oublie pas de lui dire que tu l'aimes, fais comme moi pour son anniversaire, je lui ai envoyé une carte et je lui ai écrit, c'est plus facile. Courage à toi.

mathéa (30) répond Posté le 21-08-2009 à 12:05
Il parait que notre mère me préfère : je l'ai chez moi dans sa totale dépendance et moi je sais que ce qu'elle aime de moi, c'est sa sécurité assurée . Elle s'affolle dès qu'elle ne m'a plus sous les yeux ! Donc cette préférence est plutot une forme d'égoïsme et il n'y a aucun avantage affectif supplémentaire pour moi .La fatigue nerveuse provoquée par son hyperprésence ne m'empêche pas de l'aimer sans le lui dire, les cévenols sont pudiques excessivement .
Je dirai que j'ai la reconnaissance "du ventre" qui a donné vie à la personne "merveilleuse " que je suis !!!
Je peux enfin partir me reposer une semaine ; j'échange ma vieille maman dépendante contre deux petits très indépendants ... Voilà, en famille nombreuse, on fait du troc avec ce qu'on a ... A bientôt tous , gardez le cap .