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par zaza (14) | Posté le 17-05-2010 à 02:11 |
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Je me suis promenée pour vous, et pour chasser ma tristesse de ce jour j'ai noté tous les petits moments de bonheur volés au ciel gris et maussade, j'ai vu deux cygnes noirs au bec rouge deux bêtes magnifiques et gracieuses qui ont nagé vers moi et qui gémissaient comme de jeunes chiots, je n'avais jamais vu de cygnes noirs, BARBARA si! En reprenant ma marche je me suis arrêtée comme chaque fois devant le n° 3 , c'est une maison comme en imaginent les enfants nostalgiques, secrète et abandonnée, avec un perron de trois marches et de la glycine qui pendouille jusque par terre , des herbes comme du foin devant, une petite maison de maître comme on dit , trois grandes fenêtres au premier et deux au rez de chaussée qui flanquent la porte d'entrée. La grille est rouillée et fermée au cadenas, c'est toujours le même rêve de rester plus que de raison devant elle , une sorte de pause béate, un sursis. Et j'ai repris ma déambulation ,j'ai touché trois fois de la main en me dressant sur les pieds du lilas mauve et odorant débordant des vieux murs et je me suis dit que le nombre 3 me porterait chance pour le verdict demain concernant mon mari, enfin je suis rentrée et ce fut ce tout dernier petit bonheur en fin de cette promenade mi- figue mi-raisin , comme elle, à la fois dense et diffuse , le thé brun qui infuse dans le BUG importé par ma fille de son séjour made ENGLAND, il y a bien longtemps, thé odorant et qui va vous réchauffer, à la fois l'âme le coeur et le corps." Voil |
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Bes1974 (Lyon, ) répond | Posté le 20-02-2014 à 08:31 | ||
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Oh merci Ginou pour cette superbe chanson d'Y. DUTEIL. J'ai toujours trouvé cette chanson emouvante.
Merci encore et belle journée à tout le monde. |
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coco_80220 (80) répond | Posté le 19-02-2014 à 20:15 | ||
elles portent bonheur |
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coco_80220 (80) répond | Posté le 19-02-2014 à 20:13 | ||
quelques pensées positives pour toi amie qui en a besoin en ce jour et bon courage , juste un message avant de partir |
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zaza_14000 (14) répond | Posté le 12-02-2014 à 00:38 | ||
prendre un enfant par la main... prendre une amie par la main ... et se prendre soi - même par la main ...écouter ses douleurs ses chagrins .. et ses espoirs ... se prendre soi - même par la main ... et ses projets encore en bouton de vie .. prendre le temps de prendre ... et savoir le faire sans ingérence ... ici les amies sont généreuses et discrètes ... de quoi être toutes fières de ce Petit chemin où règne la confiance et la confidence et d'une certaine facon le repos de l'âme ... je foule les sentiers alentour de ma demeure , de mes bottes crottées , une grose écharppe autour du cou .. sentiers boueux en ces temps ... et tous me parlent du Petit chemin... et des amies passantes que j'aime , à les lire depuis tout ce temps .. comment faire autrement ... lire c'est s' investir .. ... hier entre deux des arbres de la haie ,en cet hiver faisant plus de place à la plaine et aux vallons derrière, j'ai vu le clocher rond de mon village .. et autour bien sérrées comme des oisillons autour de leur mère égilse, ces maisons toutes menues et blotties ...c'était si émouvant brusquement de les voir si loin si seules , et je me suis arrêtée ... et mon haleine leur faisait un halo blanc et chaud .. j'ai pensé beauté des paysages en toute saison , chaleur humaine , spiritualité des choses ,des hommes, du monde.... et en même temps le croirez vous , mon coeur se serrait sur la faiblesse des hommes et leur fragilité ... ainsi la vie ... et commme dit Arragon le poète - "est-ce ainsi que les hommes vivent ,et leurs baisers au loin les suivent ... " et jai senti un petit baiser volant discret et doux ... elle l'avait promis ... je l'ai bien recu et de la main je lui renvoie au vent qui passe ... qu'il lui porte chance et amitié Bien à vous toutes qui écrivez et qui lisez |
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Ginou79 (Mauzé sur le Mignon, 79) répond | Posté le 10-02-2014 à 19:58 | ||
Et pourtant tout semblait si calme depuis quelques temps...qui aurait pu penser que sous ce calme apparent couvait à nouveau la tempête...tempête violente détruisant tout sur son passage, laissant un petit oiseau blessé qui ne pouvait retenir des larmes de douleur morale, en venant se réfugier dans mes bras...il me fallu beaucoup d'amour et de doigté pour panser ce petit coeur qui venait d'être écorché par des paroles acrimonieuses que l'on n'a pas le droit de dire à un enfant...je réussis pourtant à extirper, petit à petit et en douceur, les épines qui pouvaient devenir mortelles comme dit cette amies...chapitre de son livre de vie à écrire en noir ou à mettre dans une boîte à souvenirs, comme le dit cette autre amie, en évitant d'en soulever le couvercle...et soudain les larmes qui coulaient dans mon cou se sont taries...je vis l'esquisse d'un léger sourire se dessinait sur ses lèvres et me dire dans un souffle "merci mamie". Alors me vint à l'esprit cette superbe chanson d'Yves Duteil : Prendre un enfant par la main Pour l´emmener vers demain, Pour lui donner la confiance en son pas, Prendre un enfant pour un roi. Prendre un enfant dans ses bras Et pour la première fois, Sécher ses larmes en étouffant de joie, Prendre un enfant dans ses bras. Prendre un enfant par le cœur Pour soulager ses malheurs, Tout doucement, sans parler, sans pudeur, Prendre un enfant sur son cœur. Prendre un enfant dans ses bras Mais pour la première fois, Verser des larmes en étouffant sa joie, Prendre un enfant contre soi. Prendre un enfant par la main Et lui chanter des refrains Pour qu´il s´endorme à la tombée du jour, Prendre un enfant par l´amour Prendre un enfant comme il vient Et consoler ses chagrins, Vivre sa vie des années, puis soudain, Prendre un enfant par la main En regardant tout au bout du chemin, Prendre un enfant pour le sien. ...et à mon tour j'ai lâché prise quand je fus seule. |
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ceriseetgriotte (sennely, 45) répond | Posté le 09-02-2014 à 13:12 | ||
Vous devinez au loin, ou vous sentir, silencieuses, si près de moi, fait de ce petit chemin, toute sa magie. Savoir que je peux vous confier une valise, jolie boîte à mots où je viens de mettre un bout de ma vie. Savoir que vous comprenez, que si discrètement, vous serez là, chacune à votre façon, me permets d'avancer, D'aller sur ce petit Chemin avec un peu plus d'allégresse, et y semer les graines de mon avenir. Ici, la graine d'un projet de partir pour une côte où la mer et le vent sauront m'accueillir. Ici, une autre, pour un projet professionnel. Et un peu plus loin, un champ de graine pour me reconstruire. Dans le ciel, du soleil, un peu de pluies pour faire pousser tous ces projets, M'obliger à avancer et les cueillir à maturité. Vous tendre la main quand je n'aurai plus la force d'avancer, Me laisser emmener par votre amitié. Si vous chercher un peu , vous trouverez parmi mes graines semées, de doux et légers baisers. |
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zaza_14000 (14) répond | Posté le 08-02-2014 à 16:09 | ||
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épines mortelles ou givre enchanteur ?!
lien du coeur indissociable ou barrière infranchissable enlacement de deux vies qui peut aller jusqu'à l'épine mortelle ainsi le barbelé ... dans l'hiver .. ainsi la vie il arrive parfois .... |
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zaza_14000 (14) répond | Posté le 08-02-2014 à 16:04 | ||
..... il était une fois une boite contenant un quart de la vie ni ouverte ni fermée ... une boite très tendre en cuir posée sur le chemin , une valise sans doute sans personne pour la porter ... en stand- by sans doute ... dedans j'ai entendu chuchotements murmures brisés confidences bonheurs et chagrins entre- mêlés ... ces moments là que beaucoup de nous ont connus qui sont entre parenthèse ... et remplis d'interrogations, de doutes, et de chagrin.... cette émotion là qui vous étreint le coeur et une certaine peur du vide ou du trop plein ... un trop plein de larmes ... savoir si on retient.. si on peut encore étreindre ... si mieux est de laisser filer le temps et se resserrer autour de soi - même et se reconstruire sans renier le passé ... ... à lire ce message sur le Petit chemin que j'avais emprunté pour reprendre mon souffle moi aussi et, dans le vent qui souffle, balayer les pensées qui virent au gris ... je disais donc que j'ai trouvé, posée sur le banc, cette boite ... alors je me suis arrêtée et j'ai lu et relu et relu avec émotion cette douce complainte qui l'accompagnait , douce et réfléchie , sans hystérie , intelligence des mots , et je me suis assise et en pensée très respectueuse de ce qui était écrit, j 'ai pris les mains de cette amie qui passe, on la connait ... le ton toujours juste et lécriture toujours belle ... je ne lui ai rien dit ... mais j'étais avec elle ... bien à elle |
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ceriseetgriotte (sennely, 45) répond | Posté le 31-01-2014 à 13:07 | ||
Lire, entendre, comprendre, revenir en marchant en arrière sur ce petit chemin. Retrouver des émotions, des peines, des joies, des moments de détente et surtout, celle qui mène ce petit chemin d'écriture par ces visites fidèles et nous assure une écoute discrète, douce, réconfortante. Pouvoir y retrouver d'autres passantes qui écrivent. Pas de réponses directes, ni d'interpellation, des messages discrets, habillement écrits, quelques mots qui vont nous faire sourire ou intervenir. Savoir que nous pouvons venir écrire, ou simplement lire. Aujourd'hui, je viens écrire pour mieux tenir. Ma vie est devenue un chemin tumultueux, Mes nuits sont des gouffres peuplés de peurs et de pleurs. Mes journées sont des marathons entre réfléchir, agir, fléchir. Mes tempes bourdonnent, mon cœur cogne, mes mains tremblent. Je m'allonge, je ne respire plus, le calme..... Un visage, une sonnerie de téléphone, une voix, mes filles Et je retrouve le sourire, la force de continuer, de ne pas renoncer. Se souvenir, réfléchir, écouter, se rassurer. Se dire qu'il vaut mieux se quitter, pour se préserver. Mettre dans une jolie boîte un quart de notre vie. Fermer le couvercle, doucement, pour mieux la préserver. Ne pas fermer à clé, laisser la possibilité de pouvoir regarder. Attendre qu'il n'y ait plus de colères, de méchanceté. Laisser l'amertume et la fierté devenir de doux souvenirs. Dans un rêve, croire à une possible amitié. Ne pas avoir envie de le quitter et se sentir obligé. Pour se reconstruire, se sauver et continuer de sourire. J'ai dû chercher une jolie boîte pour enfermer un quart de ma vie à deux. Cette vie où j'ai espéré, tant espérée que je me suis épuisée, oubliée. Dans les pleurs et les douleurs, savoir qu'il sera là magnifié, Tapis quelque part au fond de mon cœur. |
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zaza_14000 (14) répond | Posté le 29-01-2014 à 11:51 | ||
quelques fautes de frappe... fatigue un peu ... |
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